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 Une pyro' et une psycho' quel charmant mélange {Isa}

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2 participants
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Heaven L. Donovan

Heaven L. Donovan



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MessageSujet: Une pyro' et une psycho' quel charmant mélange {Isa}   Une pyro' et une psycho'  quel charmant mélange {Isa} EmptyMar 31 Aoû - 4:28



Une pyro' et une psycho'  quel charmant mélange {Isa} NwgcyeUne pyro' et une psycho'  quel charmant mélange {Isa} 2mxfvw0

• La moquerie, la séduction et la provocation sont nos armes,
et à nous deux, nous pouvons déclencher une troisième guerre mondiale !




Heaven ouvrit doucement les yeux, ses paupières clignant doucement sous la lumière encore faible de l’aube. Alors que ses pupilles s’acclimataient lentement au changement de luminosité, ses grands yeux vert tendre se posèrent délicatement sur l’horloge clouée à l’un des murs blanc cassé de la pièce. Six heure. La belle avait encore tout son temps devant elle, ne travaillant pas (à son plus grand bonheur), elle n’avait rien prévu : si elle en avait envie, elle pourrait rester la journée entière allongée là, au calme. Mais ce n’avait jamais été dans le tempérament de la jolie brune de rester à paresser. Certes, elle se plaisait à passer des heures dans cette position, lorsqu’elle était accompagnée, profitant juste du calme et de la chaleur de l’autre après la « tempête ». Mais lorsqu’elle se retrouvait seule, la peur de la solitude la faisait souvent bouger, vite… parce que cette angoisse qui naissait si souvent en elle la tétanisait, lui faisait perdre tout ses moyens, chose qu’elle ne voulait pas !

Se redressant d’un geste souple, Liam passa une main dans ses cheveux, les démêlant sans difficulté : vu le peu d’heure qu’elle avait dormi, elle aurait du se sentir fatiguer, mais ce n’était pas le cas, la fatigue tant méprisée viendrait certainement plus tard... Aussi se leva-t-elle pour allumer la mini chaine flambant neuve qui décorait le haut de sa bibliothèque bien fournie. Avec ses moyens, elle pouvait s’acheter ce qu’il y avait de mieux. Pourtant, elle ne faisait guère d’excès, juste assez pour garder une réputation d’héritière hautaine et garce à souhait. La chaine était le résultat d’une réflexion intense quoique très brève. La belle avait l’habitude d’écouter de la musique à toute heure du jour ou de la nuit et n’aurait pu s’en passer ne fut ce qu’une journée. Alors qu’elle appuyait sur le bouton « play » les airs de « Rape me » de nirvana se déversèrent dans la pièce vaste qui lui servait de chambre.

Se décidant à bouger, la demoiselle prit une longue douche, savourant l’eau brûlante qui parcourait son corps aux muscles tendus par le manque de sommeil. C’était un moment privilégié pour elle, se petit rituel matinal : d’abord la musique, puis cette douche aux senteurs vanillées, un petit détour par son dressing gigantesque et enfin elle était prête à sortir. Où ? Ses destinations changeaient avec le temps, mais, ce matin là, elle se sentait d’humeur calme, paresseuse, aussi ouvrit-elle avec une dextérité acquise de l’habitude son ordinateur portable Appel. Aussitôt, la fenêtre d’accès à internet s’ouvrit, proposant en page d’accueil le site si connu « Facebook ». Dans son fil d’actualité, elle remarqua un message de sa pyromane préférée, Isabel. Avec un sourire, elle cliqua sur « commenter » et lui laisse un petit commentaire. Bien vite, les deux jeunes femmes avaient rendez-vous le soir même au Sugar Night.

Pendant les heures qui suivirent, Heaven ne fit pas grand-chose, un peu de ménage, de la cuisine, et elle se rendit à l’un de ses si nombreux rendez-vous chez le docteur Zachary, son psychologue attitré. Il devait être vraiment bon dans son métier, car la jeune fille arrivait à lui confier plus qu’à personne… Bien qu’elle ne lui ait pas encore tout dit. Ses séances avec lui, faisait du bien à la jeune femme qui se sentait soulagée à la sortie de son bureau. De plus, il fallait avouer que le fameux fauteuil à disposition de client était particulièrement confortable. Heaven avait toujours adoré ces clichés que l’on retrouvait pour chaque métier : le divan du psychanalyste, le squelette du médecin, l’étalage de feuilles froissées, de brouillons, chez l’écrivain,… toutes ces choses kitch au possible la faisait sourire. En effet, on était bien plus à l’aise lorsque l’on se retrouvait dans un lieu que l’on avait pu déjà voir : la télé lui avait montré tout ces clichés sur petit écran.

Alors que l’heure du rendez-vous approchait, Heaven commença à se préparer, elle était en général plutôt rapide, mais elle voulait prendre son temps ce soir là, juste se détendre, s’amuser… ne pas se prendre la tête comme elle avait l’habitude de le faire. Elle pouvait être tout à fait normale quand elle voulait, même si elle perdait fréquemment les pédales. C’était peut-être pour ça qu’elle s’entendait toujours si bien avec Isabel. Parce qu’elles étaient pareilles, un peu dingue, vipérines, mais plutôt sympa dans le fond.

Ouvrant son immense dressing d’un geste brusque, Liam y entra, observant avec attention toutes les tenues possibles pour cette soirée. Dans cette pièce, tout, ou presque, respirait l’aisance, la luxure,… On aurait presque pu deviner le prix à trois zéros de certaines tenues, même si d’autres étaient vraiment plus abordables.

Finalement, le choix de la belle brunette se porta sur une robe en tissu fluide, simple, sans fioritures, elle retombait sur ses hanches souplement, traçant à la perfection sa silhouette douce. Elle se souvenait l’avoir acheter dans un magasin d’une petite ville d’Italie, pendant ses deux années d’errances. Ce n’était pas une grande boutique, hors de prix et snob. Non, juste un magasin familiale tenu par deux sœurs au teint mate et aux sourire éblouissants qui se ressemblaient comme deux jumelles. La seule différence que la jeune Irlandaise avait détecté étant une fine cicatrice sur l’arête de la mâchoire douce de l’une d’elle. Il était étrange de voir combien certains détails restent en mémoire alors que d’autres s’évaporent dans les limbes.

Enlevant ses vêtements de la journée, la belle enfila sa trouvaille et s’approcha de sa coiffeuse. Peinte d’un blanc légèrement ocre, le meuble datait de son enfance et la belle l’avait toujours gardé comme un souvenir inestimable. Elle se rappelait encore de ses matins où, assise devant le miroir, sa mère riait en lui disant qu’elle serait plus tard une croqueuse d’hommes, vu le temps qu’elle passait à s’admirer, à se pomponner,… Elle avait eu raison, mais sa mère aurait du être là pour le voir et lui dire « je te l’avais bien dit ». Malheureusement ce n'était pas le cas ! Le destin en avait choisi autrement et sa mère était morte, tout comme son père, son frère, sa sœur,… Elle avait tout perdu en une nuit, pour quoi ? par la faute de qui ? Un fou furieux, un psychopathe qu’elle trouverait un jour et qu’elle ferait bruler vif ! Peut-être devrait-elle demander conseil à Isabel, comment faire souffrir le plus longtemps un homme en le brulant vivant… Ce genre de pensées n’étaient pas rares chez la demoiselle, mais elle s’entêtait toujours à penser à autre chose, pour ne pas retomber dans une rage meurtrière, vengeresse.

Se maquillant avec dextérité, Heaven regarda la pendule et décida de partir, malgré une légère avance… Isabel serait certainement en retard, mais Liam pourrait alors boire un verre en attendant. Ou deux. Attrapant ses clés, elle sortit de son chez elle, un manoir de style victorien remis à neuf et magnifiquement entretenu. Dehors l’attendait patiemment sa jaguar décapotable… Enfin, l’ancienne de son frère. Superbe, Heaven adorait la faire rugir à pleine puissance, rendant jaloux quiconque la voyait. Pourtant, elle n’y connaissait absolument rien en voiture, pas un jota,… Mais elle la gardait parce que c’était celle de Liam. S’installant au volant, la jeune femme démarra sur les chapeaux de roues, faisant crisser les graviers. La vitesse l’avait toujours rendue un peu dingue, l’adrénaline se déchargeant dans ses veines, l’impression de puissance… L’habitude de rouler vite lui était restée, malgré les nombreux PV pour excès de vitesse, aussi arriva-t-elle en quelques minutes sur place.

Glissant quelques billets dans la poche du voiturier, Heaven lui tendit les clés avec un simple « Prenez soin de mon bébé… ». Elle adorait cela au Sugar, le luxe, les voituriers, toutes ses personnes aux petits soins pour vous. Surtout lorsque vous étiez connu.

Lorsqu’elle entra dans la boite, l’atmosphère l’électrisa : la musique, la foule, le bruit des conversations étouffé par le son répandu par les baffles… S’asseyant au bar, elle commanda un Cosmopolitan qui, à mesure que le temps passait fut remplacé par un Daiquiri. Isabel et la ponctualité n’étaient pas vraiment deux mots qui pouvaient cohabiter ensemble. Mais bon, il faut savoir se faire désirer. Et puis, Heaven ne s’ennuyait pas discutant, flirtant sans réserve, dans le but non dissimulé de passer le temps, de se divertir en attendant sa belle amie.

[HS : désolée c'est assez nul mais bon...]


Dernière édition par Heaven L. Donovan le Mer 1 Sep - 0:15, édité 1 fois
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Isabel K. Kingsley

Isabel K. Kingsley



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MessageSujet: Re: Une pyro' et une psycho' quel charmant mélange {Isa}   Une pyro' et une psycho'  quel charmant mélange {Isa} EmptyMar 31 Aoû - 20:50

    Tout débuta par une journée ordinaire. Disons que je vivais très au jour le jour, mais qu’au final, toutes mes journées se ressemblaient plus ou moins. Six heures du matin : mon réveil se mit à sonner à mon grand désespoir. J’enfuis ma tête dans mon oreiller pendant que ma main droite tâtonnait ma table de chevet avant de trouver ce fichu réveil pour l’éteindre. Ce que je pouvais détester ce « Biiiiip Biiiip Biiiip Biiiip » qui vous perce les oreilles quand vous n’êtes pas réveillé. Bien sur, mon réveil faisait aussi un mode « radio », mais je n’avais jamais pris le temps de le changer, ni de le régler sur une station qui ne grésillait pas. Au fond, au bout d’un moment on finit tout de même par s’habituer, même si on déteste ça. J’essaye doucement de sortir ma tête de mon oreiller, et d’ouvrir mes yeux. Bien que mes volets soient à moitié fermés, le peu de lumière m’éblouissait quelques instants avant que mes yeux s’habituent. Je m’étirais, puis je sortis de mon lit.
    Je n’étais pas narcissique, mais dès que je sortais de mon lit, j’étais tout de suite face à mon miroir et donc obligée de me regarder dedans. Mes cheveux étaient en bataille, et comme j’avais omis de me démaquillée, mais mon mascara avait coulé. Mais contrairement à toutes ces poupées qui péteraient un câble pour ça, je souriais. J’avais l’impression d’être l’une de ces filles dans les feuilletons qui incarnent des vampires ou autres personnages plutôt gothiques. Je ne savais plus vraiment très bien ce que j’avais fait la veille, mais tout ce que je sais, c’est que j’avais bien bu. Bref, pas le temps de s’attarder plus longtemps devant le miroir, je filais dans ma salle de bain. Pas besoin d’insister sur le fait que je pris une bonne douche bien chaude, bien que le début était froid (car l’eau qui restait dans le tuyau n’avait bien sur pas pu chauffer). Une fois finit, j’enroulais ma serviette autour de moi, et je me penchais au dessus du lavabo pour me démaquiller et me remaquiller juste après. Je retournais ensuite dans ma chambre et je pris les premiers vêtements qui me tombaient sous la main : un slim et un T-shirt Mickey Mouse. Et oui, j’adorais Disney, et j’en suis fière !
    Une fois enfilés, il ne me restait plus beaucoup de temps. Il était déjà six heures quarante sept. Sachant qu’il me fallait au moins trente minute pour aller à mon travail et que je devais être là bas à sept heures et demi pour mettre de nouveaux articles en rayon et faire du rangement, et voir les nouveaux arrivages, je n’avais que le temps de prendre quelques biscuits que je mangerais sur le chemin. Je les sortis de mon placard et je pris mon sac et mes clés. J’espérais ne rien avoir oublié, et puis sinon, tant pi. Une fois ma porte fermée, je descendis les marches de mon immeuble et je filai à toute vitesse dans les transports en commun. Je détestais cela, les gens vous regarde tout le temps, et il y en a qui sentent pire que mauvais. Parfois vous vous demandez à quoi vous sert vôtre douche puisque qu’après vos vêtements sont imprégnés des odeurs des autres. Et quand les autres sont des sans domicile fixe qui viennent dans les transports pour être au chaud, c’est pire que tout !
    Vite, une fois que le bus s’arrêta, je me pressai de descendre, et je continuais un peu sur le trottoir jusqu’à ce que j’arrive au magasin. J’avais pris l’habitude de passer par une petite porte dans la ruelle juste à côté, pour ne pas me faire voir par tous les gens.

    Comme d’habitude, ma patronne m’avait donné le sale boulot à faire : ranger tout, sortir des cartons les nouveaux vêtements etc. Mais parfois, j’avais la chance de voir des tenues plutôt sympa, et je pouvais me les réserver pour les acheter. Et oui, ne croyez pas que j’ai tout gratuit, ma patronne contrôle tout, et si j’avais le malheur de voler quelque chose, je me ferai virer de suite. Ce boulot m’agaçait de temps en temps, mais je devais bien travailler pour payer mes études à Sciences Po. Comment faire quand des parents vous ignorent parce qu’ils vous prennent pour une folle ? On fait comme on peut pour se débrouiller dans la vie après !

    Ma journée passa assez lentement. Je m’ennuyais, et je voyais des gens venir et repartir, m’agaçant à ne jamais remettre leurs articles à la bonne place et autre. Après avoir entendu deux jeunes filles parlaient du réseau social « facebook » comme quelque chose d’extraordinaire, j’avais décidé de m’y inscrire pendant ma pause déjeuné. Peu après, j’avais déjà eu des commentaires sur mon statut. Heaven, mon ami psychopathe venait de le commenter. Et très vite nous nous arrangions un rendez-vous le soir au Sugar Night, une discothèque plutôt très bien réputée dans Dublin.
    Mon après midi passa plus lentement que la matinée, mais heureusement, je finis tôt, car ce n’était pas moi qui faisait la fermeture du magasin. Encore un petit tour de transport en commun, et j’avais qu’une hâte : me prendre un bon bain !

    J’avais le temps, notre rendez vous n’était prévu que pour vingt deux, vingt trois heures. Je me dépêchais de courir dans mon couloir, monter les marches et d’ouvrir ma porte. Rien n’avait changé dans ma chambre depuis le matin : mon lit n’était toujours pas fait, mes vêtements trainaient un peu partout dans la pièce, et ma vaisselle était toujours dans mon évier. Je décidai de la faire assez rapidement, puis je pris un petit paquet de chips que je grignotai en dansant sur la musique de ma chaine hifi que je venais d’allumer. Un avant gout pour la soirée. Je jetai ce paquet de chips vide, et je pris mon briquet, mon paquet de cigarette et quelques bougies que je déposais autour de ma baignoire avant de les allumées unes à unes. Je n’avais pas envie de faire cramer mon petit appartement, ne vous en faite pas, mais j’ai ce besoin incessant de voir des flammes dansaient. Les flammes étaient comme moi, elles aimaient se déhancher. Je crois que si la réincarnation existait vraiment et que l’on pourrait choisir, je voudrais être un feu pour briller et danser. Je fis couler l’eau dans ma baignoire, très chaude, me déshabillais, et mis une cigarette dans ma bouche que j’allumais avant de rentrer dans l’eau et de m’allonger, en essayant de tenir en dehors de l’eau ma cigarette. Un peu de détente… Je pris de temps en temps des bouffées de ma cigarette, puis une fois consumée, je l’écrasais dans le cendrier qui était tout près, et me plongeais dans l’eau en apnée.
    Le temps passait beaucoup plus vite quand j’étais chez moi. D’un coup, je pris conscience qu’il fallait que je sorte de l’eau. Celle-ci commençait à être froide, et mes bougies étaient presque éteintes. Je sortis de l’eau, m’essuyait comme le matin, et je partis dans ma chambre. Cette fois-ci, je prendrais plus de temps pour choisir ma tenue. Sortir en boîte n’était pas n’importe quoi. Je mis des vêtements devant moi, même si je savais ce que cela donnait plus ou moins, et puis je choisis une robe : courte, noir, qui brillait, et assez sexy. Je l’enfilai, et je repartis dans la salle de bain : maquillage, coiffure (ou je me lissais les cheveux), puis je pris un serre-tête, des chaussures à talons hauts et mon petit sac. Je crois que j’étais prête. Un rapide coup d’œil à mon portable qui indiquait déjà vingt deux heures. J’étais déjà en retard, ou pas, vu qu’elle avait dit : vingt-trois heures.

    Cette fois-ci, pas question de prendre le bus : je fis appel à un taxi et direction le Sugar Night. Avant de sortir, je donnai un billet au chauffeur, et je rentrais dans la boîte. Déjà à l’extérieur, on pouvait percevoir les basses de la musique, mais plus j’avançais dedans, et plus c’était fort. J’aimais cette ambiance, cela me rendez joyeuse. Des mecs m’abordaient, mais se faisaient très vite reprendre par leurs petites amies qui les giflaient ou leur faisaient la moral. Quand les mecs voient des cuisses, ils sont tous fous. Et oui, en fait, on ne pouvait pas vraiment dire que ma robe était vraiment une robe, même si elle en était une, mais imaginez simplement la taille d’un grand T-shirt qui finissait juste sous vos fesses. J’aimais la provocation, et j’avais aussi envie de m’amuser ce soir. Après un petit tour, je trouvais mon amie Heaven en train de flirter avec un mec, plutôt beau gosse lui aussi. Je passais ma main autour de la taille d’Heaven, tout en regardant l’homme avec un air envieux. Puis j’embrassais mon amie sur le coin des lèvres tendrement. Je n’étais pas bi, mais je savais qu’elle l’était, et j’avais envie de m’amuser avec l’homme en face, afin qu’il voit que j’étais ouverte.

    « Désolée Heaven, je suis encore en retard… » Lui dis-je en lui adressant un petit sourire. Bien sur, elle le savait déjà, mais c'était une manière comme une autre de lui dire: Bonjour.
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Heaven L. Donovan

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MessageSujet: Re: Une pyro' et une psycho' quel charmant mélange {Isa}   Une pyro' et une psycho'  quel charmant mélange {Isa} EmptyMer 1 Sep - 0:13


Heaven avait finalement commencé une conversation avec un jeune homme à qui elle n’avait même pas voulu donner son nom… Elle lui avait dit « vous me servez de divertissement en attendant quelqu’un… Vous n’avez pas besoin de mon nom » et il n’avait pas bronché. Il avait acquiescé, espérant peut-être qu’elle change d’avis au fil de la conversation. Mais son avis n’avait pas changé. Il avait eu beau lui raconter tout un tas de choses, jusqu’aux plus stupides et drôles, des petites anecdotes d’adolescent, rien n’avait fait. Elle acceptait les verres qu’il lui offrait avec un sourire charmant, mais lointain, répondait par intervalle à ses questions et écoutait en riant ses frasques d’enfants. Il lui raconta notamment qu’il avait été barman au Sugar pendant quelques années, pour payer ses études d’avocat qu’il avait réussi brillamment. Elle se moqua de lui en disant que l’intellect n’était rien sans le physique, ce à quoi il lui répliqua qu’il avait la force également, se vantant de ses trophées de joueur de foot universitaire. Il l’amusait, jouant le bouffon sans le savoir, tandis qu’elle le tolérait par ennui. Néanmoins, elle appréciait son physique et, si elle n’avait pas attendu quelqu’un, peut-être aurait-elle partagé sa couche juste une nuit. Les traits fins et marqués, il n’avait rien du joueur de football américain type, mais tout de l’élève brillant. Cependant, sous sa chemise blanche légèrement ouverte se devinait une musculature soignée résulta d’une attention toute particulière. Elle savait que, si elle l’avait voulu, il aurait été près à tout pour elle. Heaven avait toujours fait cet effet aux hommes, mais aussi aux femmes du moins à certaines. Mais elle se fichait bien de ce qu’il pouvait faire pour elle et, dès qu’elle vit Isabel s’approcher, elle se désintéressa de lui, le délaissant comme une émission de télévision lorsqu’arrive un invité.

Lentement, Isabel passa son bras autour de la hanche d’Heaven, le tissu fluide de la robe de la belle glissant sur sa peau. Elle regarda l’inconnu d’un regard plein d’envie avant de déposer un baiser aux coins des lèvres de la jeune femme. Liam était habituée à ce comportement venant d’Isabel. Celle-ci aimait jouer, comme elle, et elle savait tout de la sexualité d’Heaven qui, malgré sa préférence pour les hommes, avait passé plusieurs fois la nuit avec des femmes. Entrant dans son jeu, la belle brune embrassa avec une lenteur calculée la joue de son amie, ne laissant nulle trace de son glace pourpre, tout en lui répondant :

« -Pas de problème… j’ai trouvé un peu de distraction pendant ton absence comme tu peux le voir. »

Se disant, elle désignant d’un geste dédaigneux le jeune homme qui semblait ne pas en revenir, bredouillant.

« -Isa’, ma douce… Je te présente… Humm… rappelle-moi ton nom veux tu ! »

Non, ce n’était pas de la cruauté gratuite. Le jeune homme n’avait d’ailleurs pas l’air de s’en plaindre puisqu’il répondit automatiquement, ne bredouillant que légèrement. « Sean Foster ». Un nom qu’Heaven n’avait jamais entendu ou qu’elle n’avait pas retenu. Après cette soirée, il s’effacerait d’ailleurs tout simplement de sa mémoire, de par lui-même. Elle retenait peu de prénom lorsqu’elle sortait, où alors la personne l’avait marquée d’une façon ou d’une autre, ce qui n’était pas le cas pour ce ‘Sean’. Se tournant vers Isabel, elle l’observa une longue minute avant d’avoir un sourire appréciateur : montée sur des talons hauts qui mettaient en valeur ses chevilles fines, la belle brune avait laissé ses cheveux libres, juste retenus par un serre-tête noir, comme le reste de sa tenue. Sa robe, ultra-courte, laissait paraître la peau pâle de ses cuisses et semblait beaucoup plaire aux hommes présents dans la salle. Heaven avait toujours apprécié l’indécence d’Isabel, cette façon qu’elle avait d’oser provoquer. Peu de filles osaient agir comme elle. Heaven bien sur le faisait sans même y penser, mais avoir une partenaire de débauche était bien plus agréable que de sévir seule.

Ainsi, rapprochant un tabouret pour son amie, la jeune Donovan se rassit convenablement, croisant élégamment ses longues jambes fuselées, le tissu fluide de sa robe glissant sur ses cuisses à la peau mate malgré le temps terne d’Irlande. En tant de mannequin, elle se devait de sortir du lot dans ce pays aux filles à la peau pâle et aux yeux éclatants. Elle, elle était mate, ses yeux bleu électrique, vivant, se détachant incroyablement sous ses cils longs et épais d’un noir de jais. Il était rare que, pendant des séances photos, on lui applique des lentilles, les photographes aimaient trop cette couleur irréelle.

Tournant ce même regard vers Sean, Heaven lui demanda avec une froideur douceâtre, posant ses doigts sur l’épaule d’Isabel, et finissant son verre de l’autre main, pleine d’assurance :

« -Tu ne proposes pas à boire à mon amie ? Et à moi par la même occasion ? »

Aussitôt, le barman, habitué aux frasques de la demoiselle se présenta, leur demandant ce qu’elles désiraient. Il savait que le prénommé Sean ne refuserait pas de payer un verre aux deux demoiselles, il semblait trop hypnotisé pour cela. Avec une hésitation très courte, Heaven demanda de sa voix veloutée, chavirante :

« -Une téquila Sunrise et un ‘Sex on the beach’ ste plait, Dorian. »

Puis elle se tourna vers son amie et, pleine de provocation, lui sourit en lâchant simplement :

« -Choisis celui que tu préfères ! Tu m’en diras des nouvelles… Dorian est un vrai Dieu dans son domaine. »

Sur ce, elle fit un clin d’œil au dit Dorian qui leur servit deux cocktails aux couleurs rouge orangées, accompagnés de glace pillée qu’Heaven adorait croquer. Elle commençait toujours ses soirées en buvant des cocktails, savourant l’effet de l’alcool qui montait avec une lenteur délicieuse dans son organisme. Il lui était arrivée de prendre d’autres choses, mais elle avait préféré continuer à contrôler les choses et avait donc arrêté. Aujourd’hui, seule la cigarette et l’alcool n’étaient tolérés. Quoique, les exceptions étaient toujours imprévisibles.

Contrairement à beaucoup d’autres, la belle n’hésitait pas à sortir une cigarette et à l’allumée devant Isabel. Elle connaissait son amie et la savait capable de se contrôler, bien qu’elle savait également que la petite brune aimait la vision d’une flamme. Et elle ne pouvait que comprendre cette passion pour le feu : voir une flammèche danser, onduler, était tout simplement divin… Savoir que quelque chose de si attirant pouvait être aussi destructeur !

D’un mouvement, Heaven retira donc une cigarette du pocket de Sean, posé sur la table, et l’alluma, laissant un instant la flamme briller dans l’air, consumant l’oxygène, brulante et séductrice. Elle inspira une bouffée de fumée, puis sourit à son amie, lui proposant la cigarette noire, une « Black Devil » vanillée. Elle ne savait pas si la demoiselle fumait, elle le saurait bientôt.

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Isabel K. Kingsley

Isabel K. Kingsley



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MessageSujet: Re: Une pyro' et une psycho' quel charmant mélange {Isa}   Une pyro' et une psycho'  quel charmant mélange {Isa} EmptyMer 1 Sep - 16:20

    Je n’avais eu aucune gêne à couper la conversation d’Heaven et de l’inconnu. J’étais du genre à aimer embêter mon monde, probablement parce qu’avant c’était à moi qu’on en faisait voir de toutes les couleurs. J’avais été maintes et maintes fois à la place de cet homme : vous parlez à une personne, et puis un ami arrive, et vous vous sentez exclu et comme si vous dérangez. Cette fois ci, j’étais cette chieuse qui excluait l’homme, bien qu’il ne broncha nullement à mon arrivée.
    J’aimais Heaven –en toute amitié- pour plusieurs raisons : la première était qu’elle était aussi folle que moi et qu’elle rentrait dans vôtre jeu sans poser de question, la deuxième était qu’elle aimait autant que moi provoquer les gens, et la troisième était … qu’il y a avait ce feeling inexplicable entre nous. Je la laissais m’embrasser lentement sur la joue. Le pauvre homme nous regardait comme si nous étions deux actrices de films pour adultes et lesbiennes. La chose inexplicable est que les hommes aiment ce que font les lesbiennes. Toujours un peu provoquante, je lui fis un petit sourire narquois et ne cessais de le regarder pour le narguer. Je pouvais avouer que la distraction qu’elle avait trouvée n’était pas mal du tout, surtout du côté physique. Bien qu’il ait un peu cet air d’intello, sa chemise blanche légèrement ouverte laissait apparaître quelques muscles. Si j’avais été dans une pièce seule avec lui, je n’aurai surement pas hésitée à lui sauter dessus. Mais là, il y avait du monde, et j’avais envie de le faire un peu attendre, voir comment il se comporterait avec deux jolies filles près de lui, habillées de manière très sexy et aimant le provoquer.

    « Ne t’ai-je jamais dit que tu choisissais toujours de la bonne marchandise ? » Lui répondis-je en ne cessant de contempler l’homme qui sourit après ma remarque. « Il faut voir s’il sait quand même mieux divertir que ça… »

    Je regardais ensuite mon amie, qui aller me dire le prénom de ce jeune inconnu. Je ne savais pas si elle avait fait exprès d’oublier son prénom ou si elle s’amusait avec lui. Mais je le plaignais intérieurement pendant quelques secondes. Pauvre homme, je crois que c’était une chose honteuse et gênante de ne pas se souvenir de son prénom. Cependant, il ne fit pas de remarque sur la petite tête de mon ami, et nous dit son prénom. « Sean Foster »… c’était assez facile à retenir. Je crois qu’il y a très longtemps, j’avais eu un Sean dans ma classe, mais ce prénom était assez commun, et parfois on se retrouve avec plusieurs personnes de la même génération portant le même prénom.
    J’hochai brièvement la tête pour lui montrer que j’avais bien entendu son prénom, et que j’étais enchantée de le rencontrer, même si au plus profond de moi, je n’en avais nullement à faire de cet homme qui même si je couchai avec, si je buvais beaucoup d’alcool, je ne me souviendrai ni de son prénom, et probablement pas non plus de ce que l’on ferait. Disons que ce serait un homme de passage, qui servait à passer le temps de nôtre pauvre existence sur cette Terre.
    Plus personne ne parlait ensuite. Notre cher Sean était muet. Je ne savais pas si c’était une tactique de séduction ou si ma présence le mettait mal à l’aise. Quand tout à l’heure j’étais à quelques mètres de mon amie et de ce Sean, ils avaient pourtant l’air de bien s’entendre tous les deux, et de bien rire.
    Heaven était devenue intéressée par ma tenue. Elle savait pourtant que pour sortir, je mettais tout ce que j’avais de plus sexy dans ma garde robe, et je savais que cela lui plaisait. Elle aimait les filles aussi après tout. Elle aussi était très belle, même si sa robe était simple. Mais la simplicité lui va tellement bien tant elle est belle. Ses longues jambes fines de mannequin étaient mises en valeur, comme d’autres atouts. Je crois que si j’avais été un homme, je me serai plu avec elle.

    Heaven relança la conversation en lui imposant presque de me payer un verre. Mais, vu que nous étions de belles créatures et que c’était le seul homme, il pouvait nous faire ça. Sinon, il n’avait qu’à partir, mais alors il ne pourrait pas en voir plus de la soirée, quel dommage ! Il se devait en plus de faire bonne impression devant des filles, et d’être galant. Que j’aimais être une fille pour profiter de ces avantages ! (Bien que toutes les filles n’étaient pas aussi chanceuses que nous quand leur look était médiocre et à en faire fuir plus d’un !).
    Les noms de cocktail qu’avait annoncé mon amie me mettaient déjà le goût à la bouche. Je crois que l’alcool était aussi quelque chose de familial, étant donné que mon cousin Adam ne vivait que d’alcool.

    « Je ne doute pas des capacités de Dorian » sortis-je en faisant un clin d’œil à l’intéressé qui venait juste de me regarder. Je l’avais déjà vu de temps en temps quand je venais au Sugar Night pour danser jusqu’au bout de la nuit.
    Cependant, je n’avais encore jamais pris les cocktails dont mon amie avait parlé. Si je venais avec Adam, c’était directement de la vodka que l’on prenait.

    Une lueur dans le coin de mes yeux fit dévier mon regard vers Heaven. Elle était en train d’allumer sa cigarette. Je me fichais de ce Sean qui était juste à côté de moi et qui commençait à me demander ce que je faisais dans la vie, ou ce genre de truc qu’on demande à une première rencontre mais dont on n’en a rien à faire, juste histoire de dire : je m’intéresse à toi. Je ne m’intéressais pas à lui, ou tout au moins, plus pour le moment. Un sourire commençait à illuminer mon visage, et mes yeux ne lâchaient pas cette flamme jusqu’à ce que le briquet s’arrête d’émettre ce qui m’attirait. Je savais me contrôler, je n’allais pas mettre le feu à cette discothèque bien évidemment, mais elle venait d’éveiller mon sens de pyromanie. J’avais besoin de feu.
    Tout tombé à pic, mon amie savait que j’étais pyromane comme elle savait que je pouvais maîtriser de mes actes. Me proposant donc une cigarette « Black Devil » vanillée (comme c’était indiqué sur le paquet), je ne refusais pas. J’en pris une et lui pris son briquet pour allumer cette cigarette. Mais je ne lui rendis pas tout de suite. Ma cigarette dans ma main gauche, et le briquet dans ma main droite, je m’amusais à glisser pour pouce sur la petite roulette qui enclenchait la flemme, la fit danser un peu, puis j’arrêtai et posa le briquet sur le comptoir, juste devant mon amie.

    « Merci » Lui dis-je, bien que ce pocket de cigarette fût de Sean. Mais elle venait de me faire plaisir rien qu’avec cette petite flamme.
    Je me tournais ensuite vers l’homme et lui souris, après avoir repris une bouffée de ma cigarette au doux parfum vanillé, et rejetai la fumée dans sa figure.

    Dorian leur posa les deux cocktails devant nous. Je le remerciai et me tourna de nouveau vers mon amie.
    « A notre super soirée ! » annonçai-je avec joie et en levant le premier verre qui m’était tombé sous la main.
    Puis, je me rendis compte que j’avais carrément oublié Sean. Il ne parlait pas, et il n’avait pas de verre.

    « Ne trinquez-vous donc pas avec nous cher ami ? »

    Il baissa son regard, un peu gêné, et donc j’en profitai pour passer ma main sur la cuisse du mannequin d’une façon sensuelle. Et il fit appel à Dorian, commandant un autre cocktail.
    « Tu en penses quoi de lui ? » demandai-je à voix basse à mon amie en me penchant vers elle.


PS : désolé c'est nul >.<
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