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 Il n’y a plus d’aspirine ? Passez-moi un marteau ! ♦ LIBRE

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Bastien S. Printer
La voix, tais toi ! ♦ Grossier moi ? Mais non. . .
Bastien S. Printer



Il n’y a plus d’aspirine ? Passez-moi un marteau ! ♦ LIBRE Empty
MessageSujet: Il n’y a plus d’aspirine ? Passez-moi un marteau ! ♦ LIBRE   Il n’y a plus d’aspirine ? Passez-moi un marteau ! ♦ LIBRE EmptyLun 28 Juin - 22:32

Note pour la compréhension: Bastien Printer souffre d'un trouble psychologique. Il a une voix qui résonne dans sa tête. mais cela, personne - ou presque - ne le sait.

~ Je ne veux pas travailler. Je n’veux pas déjeuner. Je veux seulement t’oubliiieeer. Et puis je fuummmeeee ! ~
Pfff. Oui, je sais, ce n’est pas très poli de soupirer mais que voulez-vous c’est plus fort que moi. Je suis adulte et responsable vous savez. J’ai le droit de soupirer si j’en ai envie. Oh, et puis on s’en fout. Je rassemble mes affaires et quitte l’amphithéâtre en trainant des pieds. Deux heures de plus à rajouter à mon palmarès. Encore six et j’atteins la centaine. Et là, je me paye une vrai cuite en bonne et du forme. Je l’aurais bien méritée. Oh que oui ! Je hais les cours, je hais mes élèves. Je ne demande qu’une seule chose : qu’on me laisse tranquille avec mes recherches. Pourquoi je donne cours alors ? Vous pensez réellement qu’on m’ait laissé le choix. C’était cela où on annulait mes financements et adieu les recherches. Et puis, je n’ai trouvé personne pour me remplacer. C’est que ça ne cours pas les rues les docteurs en océanologie. Je voudrais être loin. J’ai faim, j’ai mal à la tête. Non, ce n’est pas qu’un simple mal de tête, c’est bien pire ! Comme si la deuxième guerre mondiale était en train de si dérouler la bombe nucléaire en prime. Pitié, que cela cesse. Et dire que j’ai encore minimum cinq heures à travailler avant de pouvoir rentrer chez moi. Ma tête va exploser. Mais voyons le bon coté des choses. Au moins j’en ai fini avec ces pseudo-étudiants qui n’ont de mature que l’âge. Enfin, je peux parler. Je n’étais pas véritablement mieux. . . En réalité, j’étais bien pire.

Et j’ai toujours faim. Mes pieds se dirigèrent donc d’eux-mêmes vers la cafétéria. J’y trouverais sûrement quelque chose à grignoter. Mon ventre gronde et mon ventre fait loi. Puis, qui arrive à se concentrer le ventre vide ? Pas moi en tout cas. Je me joignis à la masse des étudiants qui filaient eux aussi à la recherche d’un casse-croûte. Certains me regardaient bizarrement, se demandant sûrement qu’est-ce un professeur faisait dans un tel lieu. Les anciens, eux, me souriaient brièvement. Avec les années, ils avaient comprit que le professeur Printer préférait manger parmi eux que parmi ses semblables. J’aime pas les grosses têtes, j’aime pas les riches. C’est pas mon truc de me la péter en Porsche. Il y a bien quelques collègues que j’apprécie mais pas au point de me taper des boulets par compassion. Je préférais de loin zoner à la cafétéria, surtout que je n’y avais encore jamais croisé un de mes élèves – ce n’est pas comme si l’océanologie était un cours très prisé. A l’exception d’Andy. Mais Andy, c’est une toute autre histoire, . . .

~ J'voudrais bien bien bien ! mais j'peux point point point ! C'est point commode d'être à la mode. Quand on est bonn' du cuurééééééééé. ~
Non mais arrêtez-moi le carnage ! Alex viens me chercher ! Vingt minutes que la voix me fait un best off des vielles chansons les plus pourries. Vingt minutes que je me retenais de ne pas me jeter sur le paquet d’aspirine. Vous ne vous imaginez même pas comme ça peut être long vingt minutes, ça ressemble à des heures. . .

*. Non mais là faut que t’arrête. Il en va de ma santé mentale. B*rd*l ! Que tu squattes ma tête c’est une chose mais ait au moins l’obligeance de la f*rmer ! *

~ Mais vous êtes fous ? OH OUI ! Mais vous êtes fous ? OH OUI ! ~
Peine perdue. Je ne sais même pas pourquoi j’ai essayé. Quand la voix se prend un délire il n’y a qu’une chose à faire : attendre que ça passe. Sinon dans les cas extrême, je peux toujours prendre un somnifère. Et je vous promets que s’il passe à Mireille Mathieu, je rentre chez moi, prend mes gouttes et je dors. Adieu monde cruel !

Et tandis qu’un nouveau refrain populairement ringard était scander dans ma tête, je me pris une bière et un sandwich avant de m’affaler sur la première chaise à ma portée. J’étais tellement claqué que je ne remarquai même la personne assise à mes cotés. Pourtant d’habitude je faisais attention de m’asseoir à une table vide.

« - Je pensais que c’était impossible d’avoir si mal à la tête. »
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