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 Little piece of green ♣ Alexandre & Ludwig

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Ludwig Allen Jenzell

Ludwig Allen Jenzell



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MessageSujet: Little piece of green ♣ Alexandre & Ludwig   Little piece of green  ♣ Alexandre & Ludwig EmptyMar 10 Aoû - 16:49

Oiseaux qui chantaient, soleil de plomb et guêpes à foison. L’été n’en finissait pas et l’envie de se presser à l’extérieur n’était pas sans se faire sentir ici à Dublin. L’explosion qui était survenue au Velvet étaient encore bien présente dans les esprits et l’absence de nouvelles de quelques unes de mes connaissances m’inquiétait quoi que j’en dise. Le réveil de mon meilleur ami avait été l’unique bonne nouvelle du mois qui venait de s’écouler. Lui était sauvés, d’autres restaient dans le noir. D’affreuses rumeurs circulaient à propos d’Apollon MacNeil ; certains le disaient hospitalisé à Londres dans un grand hôpital d’autres allaient même jusqu’à prétendre que la famille du musicien cherchait à dissimuler sa mort avant de la rendre publique. Les tabloïds s’en donnaient à cœur joie et au milieux de cette sinistre atmosphère, j’avais appris la mort de l’enfant de Lexia. Je ne savais pas réellement quoi penser du silence sépulcral qui s’était abattu sur la ville. Seuls quelques chuchotements et rumeurs alimentaient les scandales, mais on aurait dit que Dublin avait subitement changé de visage, s’offrant le luxe de changer joyeusement les protagonistes de l’histoire à son grès comme si la vie en somme n’avait aucune foutue importance.

M’égarer dans de telles tergiversations n’était cependant pas la meilleure idée que j’avais eue. Je troquais mes envies de rien contre une sortie au parc à flâner sans raison particulière, juste pour profiter du soleil dont les jours étaient désormais comptés. Ma bonne nature me permettrait sans nul doute d’engager une conversation avec un type au hasard, de me changer les idées en somme. Enfilant une tenue correcte ou presque si on ne comptait pas l’affreux chapeau de paille que j’avais décidé d’emporter avec moi, j’étais prêt. Nulle envie de m’élancer dans la circulation dense de la capitale, j’avais préféré rejoindre le Park en une longue heure de marche à pied. Le T-shit de superman que j’arborais déclencha quelques regard fascinés à des gosses traînés de force par leur parents et le labrador à faire la balade du dimanche après midi. Pour eux j’étais superman, un superman sans sa Lois, un superman sans pouvoir, un superman gay qui connaissait presque parfaitement la chorégraphie de YMCA.

Arrivé à destination je me laissais tomber sur l’herbe bien coupée avant de m’allonger bras sous la nuque non sans mes lunettes de soleil fushias qui faisaient à présent ma célébrité dans toute la capitale. . Le soleil inondait mon visage et je sentais sa chaleur pénétrer ma peau, ainsi que le vent effleurer lentement mon visage, cela valait bien tous les épisodes démodés de Charmed regardés en boucle devant un thé pendant une phase de pseudo-dépression. J’avais eu la chance de fuir avant de perdre l’usage d’un bras ou tout simplement la vie dans cette foutue boite de nuit, cela compensait sûrement les deux « amis » que j’avais perdu ce soir là à la place d’un membre carbonisé. Une affreux bruit de « Zzzzit » vint cependant m’arracher à ma vaine tentative de détente et de décompression. Une guêpe. J’aurais pu hurler comme un forcené, mais je m’étais de me lever brusquement en courant comme un profond demeuré. Saloperies de bestioles, j’y avais toujours été allergique et bien que l’on répète souvent aux enfants d’attendre sagement et de ne pas bouger. Voir une de ces saloperies de bestioles piquer mon paternel alors qu’ils me prodiguait alors ces précieux conseils, m’avait passablement passé l’envie de rester immobile lorsque l’une d’elles volait un peu trop près de mon épiderme.

Alors que je me remettais doucement de l’intrusion dans ma bulle de cet insecte aux rayures jaunes angoissantes, ce fut un nouveau choc. Alexandre. Alexandre le mec canon français, là dans le parc. Réajustant mes lunettes roses sur mon nez, j’avançais vers lui bien décidé à aller l’emmerder un peu. Il était réellement agréable et sa compagnie à l’égal ne me déplaisait pas. Affichant un sourire je le saluais dans un français dont je travaillais encore l’accent. « Bonjouur Alexandre ! » Voir une tête connue qui ne soit pas un masque de déprime ou muni de béquilles ou d’un bandage à la tête était assez rassurant. « Qu’est ce que fous un frenchie canon tout seul à flâner dans un parc ? » Je ponctuai ma phrase d’un sourire en coin à moitié séducteur à moitié autre chose. Il en avait l’habitude et j’imaginais qu’à force il ne s’en formalisais même plus. Traumatiser les frenchies était un hobby à part entière chez Ludwig Allen Jenzell, mais celui-ci avait une place de choix dans mon classement.
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Alexandre Legall

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MessageSujet: Re: Little piece of green ♣ Alexandre & Ludwig   Little piece of green  ♣ Alexandre & Ludwig EmptyMer 11 Aoû - 17:45

    Il faisait chaud ce matin-là, presque trop chaud d'ailleurs... Les rayons du soleil s'étaient peu à peu immiscer dans mon sinistre logement et étaient parvenus au travers des persiennes à réchauffer mon pauvre 2 pièces. Sous ma couette j'avais comme l'impression de fondre littéralement, mon corps était en sueur, je me sentais mal et la lumière du jour, naissante, commençait sérieusement à me taper sur le système. Elle se fourguait dans mes yeux la petite vicieuse et elle m'empêchait par la même occasion de compléter ou plutôt de terminer mon cycle (réparateur ou non d'ailleurs) de sommeil. Pour une fois que j'étais en repos et que je pouvais dormir il avait fallu que la météo se déchaine contre moi, décidément tout et tout le monde m'en voulait, enfin bon...

    Pourtant, bien décidé à ne pas gâcher ma journée de repos qui s'annonçait il faut bien le dire sous les meilleurs hospices, je décidais de mettre fin à cette mauvaise humeur (tout aussi inhabituelle que virulente) et décidais de me lever. Une fois chose faite, j'attrapais une serviette et rejoignais ma minuscule salle de bain dans le but de prendre une douche, rien de bien trépidant j'en conviens, mais d'un naturel maniaque je ne pouvais me résoudre à m'habiller, déjeuner ou même regarder la télévision sans m'être lavé préalablement. Je prenais en moyenne deux douches par jour, si ce n'était trois... Risible ? Exagéré peut-être ? Je répondrais à ceux qui pensent cela qu'ils ne savent surement pas ce que c'est que de travailler dans un restaurant, car la nourriture, les petits plats et la bonne bouffe c'est bien gentil, mais en attendant les odeurs, elles, elles restent... Enfin bon me répéter une fois de plus que mon "au combien adoré job" m'octroyait une senteur "friture" ne m'était d'aucune utilité et je préférais terminer de me laver et de me sécher plutôt que de déblatérer plus longtemps sur le sujet.

    C'est donc habillé, coiffé et après avoir ingurgité un café serré que je quittais mon petit studio en direction de : nulle part en fait. Comme toujours je ne savais pas vraiment quoi faire, où aller, ou encore même à qui parler... Je ne faisais aucun projet, ne pensais pas au lendemain et vivais d'imprévus, d'adrénaline et de renouveau. Je me moquais de ne pas avoir le temps de passer au pressing, d'oublier de faire des courses et préférais de loin expérimenter de la nourriture russe ou thaïlandaise plutôt que de courir les supermarchés et me préparer un bon vieux rôti. Je vivais au jour le jour tout simplement, je crois qu'on peut le dire et, au fond je pense que c'était la meilleure chose à faire ! Après tout lorsque l'on se sait condamné autant profiter de la vie, prendre tout ce dont on a envie et expérimenter un maximum de choses non ? A dire vrai peu importe ce que les autres pouvaient en penser, j'avais décidé de les ignorer, les éviter et d'ENFIN me faire plaisir. Je ne voulais plus me préoccuper de ma maladie (j'avais d'ailleurs arrêté mon traitement anti-douleurs {et contraignant}), ni même de la compassion des gens ou de la pitié de ma famille. Je n'étais qu'une source de tracas pour mes parents et c'est une des raisons pour lesquelles j'avais décidé de partir et POURQUOI je me suis retrouvé ici. Et même avec du recul je ne regrette pas mon choix, pas du tout. Ma vie à Dublin est tout bonnement magnifique, tranquille, amusante, trépidante et tant d'autres choses encore... Je la contrôle totalement, je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme comme le dirait si bien William Henley et au fond je crois que c'est cela qui me plait autant dans ma nouvelle vie : L'INDÉPENDANCE !

    Perdu dans mes pensées et mes divagations, je ne me rendis même pas compte que j'avais emprunté le chemin du Phoenix Park, lieu très agréable et revigorant soit dit en passant. Incontestablement plongé dans ce lieu féérique, je décidais donc d'en faire ma destination et, c'est émerveillé par la beauté du ciel bleu et sans nuages que je décidais de m'allonger dans l'herbe et d'observer l'horizon... Cette petite chose banale (un simple coin de ciel bleu) était pour moi extraordinaire, pour la simple et bonne raison que bientôt (et ça j'en étais persuadé) je fermerai les yeux et m'évanouirai dans un noir profond. Mais je m'étais levé ce matin, en pleine forme qui plus est et ce jour n'était donc pas là. "Aux placard les idées noires !" pensais-je alors en souriant avant de remarquer que quelqu'un venait de m'interpeller. Reconnaissant alors un accent français des plus massacré ^^ et amusant, je souris derechef et me levait pour saluer mon interlocuteur. Une fois chose faite je m'empressais de lui répondre d'abord au moyen de ma langue natale (le français) : « Bonjour Ludwig, comment vas tu ? » avant d'enchaîner dans sa langue à lui : « Le frenchie canon ne travail pas aujourd'hui et il cherchait un moyen comme un autre de se distraire. Avec toi ici, je pense qu'il a atteint son but ! »
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Ludwig Allen Jenzell

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MessageSujet: Re: Little piece of green ♣ Alexandre & Ludwig   Little piece of green  ♣ Alexandre & Ludwig EmptyJeu 12 Aoû - 14:31

Quel accent délicat. Je ne m’en lassais malheureusement pas. Douce France, siège de toutes mes souffrances. Pourquoi avait-il fallut que je choisisse le français en première langue au collège ? Pourquoi avait il fallut que je tombe sur sa lettre à lui, pourquoi avait il fallut qu’il me plaise, pourquoi avait-il fallu qu’il soit hétéro. Bordel ce que la vie pouvait être injuste en somme. Ludwig Allen Jenzell, type pas vraiment net de base, sarcastique et allumé dingue d’un frenchie effacé et fragile, il n’y avait rien de moins logique et pourtant cet amour idiot à sens unique tendait à me retourner le cerveau avec une facilité déconcertante. Je ne savais honnêtement pas ce qui m’avait pris de m’éprendre de ce gosse shooté au anxiolytiques proprement discret qui s’était invité chez moi le temps d’un échange scolaire, mais ce mauvais calcul sentimental avait eut une incidence indiscutable sur ma vie à l’heure actuelle. Neuf ans, neuf putain d’années, pas de changement, je frôlai le pitoyable.

Un faible sourire vint s’esquisser au coin de mes lèvres, j’avais développé le genre de pathologie qu’on ne voyait que dans Twilight. J’aurais parfaitement revêtu le rôle du pauvre loup solitaire, imprégné d’une personne qui n’aurait pas voulu de lui, alors que fidèle au poste depuis des années, lui aurait donné sa vie pour cette même personne sans qu’il ne soit une seule fois question du mot condition. A cette tragique issue, je n’avais trouvé que la fixette, qui n’était pas un mauvais remède en somme bien que pas vraiment ce qu’il se faisait de plus sain. Je remplaçais mon thé matinal par du café serré, regardais les épisodes de gossip girl en version française bien qu’elle soit incontestablement merdique, et pour finir, la nationalité devenait un critère incontestable dans mon choix d’hommes. . J’aurais pu consulter, je l’avais déjà fait mais j’étais tombé sur un type pas vraiment sain non plus qui jouait à la game boy pendant ma consultation. Pour avoir un semblant l’impression d’être écouté, j’avais du lui débloquer son niveau et battre le boss de l’arène après avoir passablement fait évoluer son Melofee en Melodelfe. De l’aide j’en avais eu plus de la part d’un ivrogne notoire dans un bar gay que de mon psychiatre, mais je me résolvais tout bonnement à l’idée simple d’être complètement barjot.

« Bien bien, j’imagine quand l’une de ces sales bêtes ne vient pas bzziit bziiter près de moi bien sur. Je suis allergique. » Je ne pouvais m’empêcher de fuir à chaque fois que je croisai l’une de ces bestioles. Je me souvenais notamment de l’une d’elle qui était venue me perturber en plein RP, et d’un reflexe humain certes, mais très bizarre, ou j’avais tout simplement lancé l’ordinateur en direction de l’infâme petit insecte rayé volant. Je ne pouvais m’empêcher de fuir à chaque fois que je croisai l’une de ces bestioles. Je me souvenais notamment de l’une d’elle qui était venue me perturber en plein RP, et d’un réflexe humain certes, mais très bizarre, ou j’avais tout simplement lancé l’ordinateur en direction de l’infâme petit insecte rayé volant. Voyant qu’il n’est pas exaspéré par ma remarque mais qu’au contraire il la prenait par ailleurs plutôt bien, je riais et m’en amusais. « T’as envie que je te distraie Alexandre ? J’peux te raconter ma vie sentimentale cataclysmique, mes fantasmes, mes rêves d’avenir, et te déguiser en Jedi et te faire défiler dans la rue comme ça pendant une heure pour voir si t’as honte de rien. C’est comme tu veux. » Je lui adressai un clin d’œil avant de me mettre à marcher l’enjoignant d’un geste vif et exagéré de me suivre. L’étendue verdoyante allait bientôt accueillir un festival immense ou deux de mes groupes préférés allaient inscrire leur nom sur cette affiche exceptionnelle. Je ne pouvais pas rater cela malheureusement la plupart de mes amis étaient complètement HS et y allait seul m’aurait rendu encore plus dépressif. Valentin-Alexandre accompagnerait bien entendu sa blonde voir LE groupe de leur rencontre merdique qui m’avait gâché la vie, et il était hors de question que je traîne avec eux, Lexia avait bien entendu droit aux loges VIP, puisqu’elle faisait partie du jury d’Irish Idol avec sa majesté Matthew Bellamy lui même, quand à Tiffany et Darcy plutôt crever que d’imaginer un tel désastre social. Moi trônant entre les deux, sachant pertinemment que nous avions tous les trois échangé les partenaires sexuels dans l’année, merci bien.

« Dis Alex, tu fais quoi ce week end ? J’ai deux places pour le Festival Heineken Green Energy, j’devais y aller avec Tiffany mais on se parle plus. Ca te dirait d’y aller ? Y’aura de la bière. EVIDEMMENT. J'ai toujours fantasmé sur Matthew Bellamy. »

J’avais annoncé cela d’un ton tout à fait solennel avant de rire et de sourire à nouveau à Alexandre qui s’il n’était pas aussi dingue que moi à sa manière aurait probablement passé sa vie à m’éviter lorsque je le draguais de façon foireuse comme j’en avais pris la mauvaise habitude.
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Alexandre Legall

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MessageSujet: Re: Little piece of green ♣ Alexandre & Ludwig   Little piece of green  ♣ Alexandre & Ludwig EmptyMer 18 Aoû - 0:53

    Quel type étrange que ce Ludwig Allen Jenzel, quel phénomène même ! pensais-je tandis qu'il se mettait soudainement à me parler de l'une de ses phobies les plus virulentes à savoir : les guêpes. D'un autre côté ce sujet de conversation n'était pas totalement anodin si on y réfléchissait bien car, techniquement je lui avais demandé comment il allait et il s'était contenté de me répondre, d'une manière à la limite du théâtral, mais il m'avait répondu. Quoi qu'il en soit je ne pouvais m'empêcher de penser que le petit blondinet était probablement la plus étrange des personnes que je n'ai jamais rencontrés et pour cause il ne ratait pas une seule occasion de se faire remarquer : Premièrement il passait son temps à se déguiser, un jour superman, un jour le grand joker, il ne pouvait s'empêcher de corrompre (même l'espace d'une infime soirée) sa véritable identité. Cette facette de lui me plaisait d'ailleurs beaucoup puisque je m'évertuais moi-même à jouer un rôle : celui du jeune homme en parfaite santé et à la perpétuelle recherche de sensations fortes et d'aventures, alors que je n'étais finalement que le pauvre petit mec mourant qui tentait tant bien que mal d'occuper les maigres années qui lui restaient.Dans un certain sens nous nous ressemblions beaucoup Lud' et moi, à la différence près que celui-ci avait toujours une idée précise de ce qu'il souhaitait faire et était gay et l'assumait complètement (c'était le "deuxièmement"). Non pas que je sois homophobe (bien au contraire), mais j'avais pour ma part beaucoup plus de difficultés à trouver ma voie à ce niveau-là, disons que j'étais un peu perdu et préférais de ce fait ne pas y penser. D'ailleurs lorsqu'on employait le sujet, je m'arrangeais toujours pour le détourner, prétextais une envie soudaine d'aller aux toilettes ou bien parlais de quelque chose de totalement différent. Seulement lorsque Ludwig se mettait à me faire du rentre dedans (gentiment certes) cela me faisait prendre conscience que je ne réfléchissais peut-être pas suffisamment à ma vie sentimentale et que je n'avais eu au final que très peu de relations...

    Bon bien sûr j'étais à des années lumières de prendre les avances de mon ami (aussi sympathique soit-il) au sérieux, ou du moins je n'y répondais pas puisque je ne ressentais pas exactement la même chose, mais cela me poussait à réfléchir... D'ailleurs son petit jeu me faisait beaucoup rire. Il semblait avoir une attirance et un attrait tout particulier pour les Français et, même si j'avais du mal à comprendre pourquoi il s'obstinait à me dire que nous étions géniaux. Plutôt flatteur je dois l'avouer, mais de là à me dire que je me sentais tout chose quand il me complimentait il y avait des limites. De toute manière je ne pensais pas vraiment ressentir un quelconque attrait pour les hommes, une amitié envers certains d'entre eux pourquoi pas ? Mais une attirance ? non certainement pas. J'étais un homme à femmes du moins c'est ce que j'avais toujours été...

    Pourtant perturbé par mes propres pensées, je m'efforçais de reprendre le cours de la conversation et répondais à Ludwig, tout aussi amusé que de coutume lorsque nous discutions : « Tu peux me raconter tout ce que tu veux mon cher, ta vie j'en suis sûr est tout aussi intéressante et rocambolesque que le personnage que j'ai devant moi ! Néanmoins, la perspective de défiler en Jedi dans Dublin ne m'est pas totalement inintéressante... Quoiqu'en y réfléchissant bien, je préfèrerai de loin me promener en Darkvador, pour le côté puissant et méchant ! » avais-je ajouté en riant avant de lui adresser un bref clin d'oeil et lui laisser par la même occasion, le loisir de continuer son "petit-numéro", tout en pensant soudainement aux projets que j'allais bien pouvoir entreprendre pour ce week-end. Pour une fois que je ne travaillais pas du tout, je comptais bien en profiter. C'est d'ailleurs à ce moment même que Ludwig me proposa de l'accompagner à un Festival et pas des moindres en plus. Décidément il lisait dans mes pensées ! pensais-je avant de lui répondre, au moyen de mon plus beau sourire :
    « Tu me sauves d'un ennui certain ! Et c'est pourquoi j'accepte cette invitation avec plaisir ! De plus, passer une soirée en compagnie d'un bon ami et avec Muse en fond sonore, cela ne se refuse pas! »




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Ludwig Allen Jenzell

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MessageSujet: Re: Little piece of green ♣ Alexandre & Ludwig   Little piece of green  ♣ Alexandre & Ludwig EmptyMer 25 Aoû - 2:12

Ma vie sentimentale ? Un vrai désastre, un petit bijou de loufoqueries mixé à un manque de veine extrême, il s’agissait là d’un genre de plat de saison, dont on se lasse pas facilement, un peu comme la salade de riz mangée à chaque repas et accompagnée d’un morceau de melon. Oui je n’avais pas eu particulièrement de chance. Un psy, j’avais besoin d’un bon psy, un qui ne jouerait pas à la game boy pendant la consultation et qui compatirait à ma douleur sans me proposer des mouchoir à 2euros pièces si l’envie me prenait de pleurer sur mon sort tout en sachant que j’évacuais suffisamment de larmes devant les épisodes de mes séries nulles.

« Oh t’imagines même pas à quel point. » Je me laissais tomber à nouveau dans l’herbe, et affichais un sourire avant de me mettre à parler. « Aloooors, je m’appelle Ludwig, je n’ai pas toujours été gay, au collège je suis sortie avec des tas de filles, et principalement une, elle s’appellait Amélie, aujourd’hui elle est paparazzi. Un folle, elle m’a surpris au lit avec Darcy mon premier mec et m’a largué non sans m’infliger ses crises d’hysterie au lycée. Le Darcy en question lui aussi m’a quitté en apprenant dans mon journal intime que j’étais totally in love de mon correspondant français, que tu connais d’ailleurs, ensuite j’ai eu quelques aventures, rien de grave tu connais ça…Et y’a eu Arsène aussi, un parisien complètement barge, je devais le rejoindre à Paris, mais j’ai préferé rester auprès de Valentin, pitoyable n’est ce pas. Allez raconte moi la tienne chacun son tour. »

J’éclatai de rire pour lui montrer que je ne me formalisais absolument pas de l’effet de pitié que je produisais en déballant tout ca sans le moindre scrupules. Je n’avais jamais eu aucune gène sachant très bien que je m’avérais un tantinet trop mystérieux, on ne se gênait pas pour aller fouiner dans mon journal intime, une petite mine d’or, illustré en plus. Le petit journal contenait tellement de révélations terrible sur ma sexualité et sur ma vie amoureuse que mon ex avait probablement du faire une crise cardiaque en lisant le chapitre « Mon premier mec. » ou encore le plus niais de tous. « Mon correspondant français. » Qu’est ce qui l’avait donc poussé à lire précisément cette partie là ? Les photos collées sur les pages probablement, quel pervers. J’eus un léger sourire quand il affirma ne pas être dérangé le moins du monde de se balader en ville avec un costume de Dark Vador.

« Tu vas mourir Alex. Il fait trop chaud pour le costume de DarkVador, crois en mon expérience de grand maître Jedi. Et puis t’es trop beau pour ça, laisse moi le masque. »

Je lui adressai un sourire, avant de me lever une nouvelle fois en ésquivant une nouvelle guèpe, qui décidément s’était décidée à gâcher mon instant nature, le costume de Dark Vador, n’était peut être pas une mauvaise idée. Il accepta avec un plaisir qui ne semblait pas feint de m’accompagner au Festival rock qui se tenait au Phoenix Park et je soupirais presque de soulagement devant cette révélation. Voilà qui ne m’obligeait plus à tenir la chandelle en accompagnant Valentin-Alexandre et Alice, comme le labrador familial de la petite famille parfaite.

« Et toi tu me sauves d’une soirée épouvantable à regarder Barbie et Ken s’embrasser sur des chansons niaises, comme la dernière de Muse là…Love is forever and if we die we die together, même en étant français tu t’rends compte que les paroles son bidon. »

L’air de la chanson résonnait a présent dans ma boîte crânienne, et je me demandais pour quelle raison stupide et en toute connaissance de cause, j’avais cité cette chanson que je savais particulièrement tenace, lorsqu’il s’agissait de se loger dans ma tête de longues heures durant. Je n’avais rien contre Muse, mais contre cette chanson on ne pouvait pas en dire autant. Les paroles me déprimaient, une candeur qui ne ressemblait pas à Matthew Bellamy, un petit rythme de cheval au galop qui n’allait absolument pas avec les paroles, un mix étrange tout juste bon pour une BO de Twilight. « Allez viens jeune Padawan, y’a trop de guêpe, j’tinvite à la maison. »




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Alexandre Legall

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MessageSujet: Re: Little piece of green ♣ Alexandre & Ludwig   Little piece of green  ♣ Alexandre & Ludwig EmptyDim 5 Sep - 0:33

    Tandis qu'il s'asseyait, pardon qu'il se laissait lourdement tomber dans l'herbe fraîche du Phoenix Park, herbe où je l'avais trouvé allongé quelques minutes plus tôt, j'observais Ludwig, amusé et, qui comme à son habitude et tout en me contant ses péripéties, se donnait des airs et des manières dignes d'un grand acteur. Poste qu'il aurait tout à fait pu occuper s'il en avait ressenti l'envie et le besoin. Quoique sa vie me semblait de toute façon, suffisamment mouvementée et prenante pour qu'il puisse se passer d'une telle distraction. Et puis si on y regardait à deux fois, la vie et les aventures de Ludwig Allan Jenzel avaient tout d'une série B, les téléspectateurs et les milliers de $ en moins. Enfin... passons... La vie de mon ami était certes des plus rocambolesques, mais cela mettait un peu de piment dans nos discussions et, je suppose que j'avais fini par m'y faire. D'ailleurs l'entendre me déblatérer sa vie sentimentale me faisait sourire intérieurement et pour cause j'avais l'impression de parler à ma meilleure copine. Oui c'était bien cela... Je le regardais blablater sur ses ex-petits amis et... plus je l'écoutais, plus je repensais à mes années lycée et à mon ancienne meilleure amie : Marine. La seule vraie amie que j'ai jamais eu, ma seule confidente, ma plus grande histoire, mon premier et mon seul véritable amour. Oui cette jeune fille était tout pour moi et je crois que jamais, au grand jamais je ne ressentirai un sentiment et une passion aussi intense qu'à ses côtés, du moins c'est ce dont je m'étais persuadé au fil des années. Quoi qu'il en soit la mignonne était restée en France et, ayant très mal vécue mon départ, elle avait par la suite décidé de rompre tout contact avec moi... A croire que contrairement à la croyance populaire, l'amour n'était pas plus fort que tout...

    Pour en revenir à ce cher Ludwig qui au moyen d'une grande inspiration, reprenait son souffle après sa longue tirade et me dévisageait désormais, désireux d'en savoir un peu plus sur ma vie sentimentale, il était sans doute l'un des meilleurs amis masculins que je n'eus jamais eu. Bien plus qu'un confident, il savait aussi me faire sourire et il me permettait de me distraire et de toujours dépasser mes limites et mes préjugés, au moyen de toutes ses petites excentricités. Le fait même qu'il me drague ouvertement m'était devenu familier et, je ne me formalisais désormais plus du tout de voir deux hommes ou deux femmes s'embrasser. Ludwig m'avait en quelques sortes décoincé, tout en élargissant à l'extrême mon esprit déjà très conciliant et ouvert. Je me confiais donc sans réserve à lui...

    « Oh tu sais ma vie sentimentale est loin d'être aussi palpitante que la tienne... Je n'ai jamais été très à l'aise et heureux en amour, peut-être étais-ce par manque de chance ou bien je ne savais pas m'y prendre, mais... je n'ai jamais su garder personne à mes côtés. D'ailleurs quand on y réfléchit bien je n'ai eu que très peu d'histoire sérieuse. Je crois même que je n'en ai eu qu'une. J'avais 17 ans, j'étais au lycée, elle était ma meilleure amie et probablement la plus belle personne qu'il m'ai été donné de rencontrer...» je marquais une pause, subitement envahie par l'émotion et reprenais mon discours presque immédiatement, brisant ainsi brutalement mon récit : « mais... j'ai décidé de partir et refusant mon choix, elle a décidé de rompre le contact, de briser le lien... enfin c'est du passé tout ça. Mais dis moi ? Et toi ? Ça va ? Je veux dire avec Valentin ? Et Alice ? Tu ne te sens pas trop mal face à leur couple, tout ça ? »

    Je ne savais pas ce qui m'avait pris de lui demander cela, je suppose qu'au fond je m'inquiétais pour lui, tout en étant curieux à l'idée de savoir comment on faisait pour gérer cette chose qu'était "l'amour à sens unique"... Semblant pourtant désireux de ne pas s'étendre sur le sujet, il se contentait de me répondre brièvement et d'enchaîner sur notre week end, d'un air à la fois rassuré et enjoué. Je lui avais de toute évidence fait très plaisir en acceptant sa proposition et j'en étais ravi. J'aimais passer du temps avec lui.

    « Merci du compliment, mais si tu continues de me flatter comme tu le fais, mes chevilles vont enfler et je ne pourrais de ce fait pas t'accompagner au festival. Tu seras alors contraint, en plus de l'immense malheur qu'est d'être privé de moi, de supporter les mamours de ton chéri et de sa dulcinée. Qui soit dit en passant, constituent deux personnes que j'apprécie vraiment ! » J'avais en effet choisi de rire de son malaise, non pas dans le but de me payer sa tête, mais plutôt pour dévier ce sujet gênant qui avait soudainement pris une trop grande place dans notre conversation et moment de détente... Bien qu'il ne se sente gêner que très rarement, je pouvais imaginer que parler de l'amour aveuglant des deux tourtereaux était très difficile pour Ludwig et je n'avais en aucun cas envie de m'étendre sur le sujet. Je n'étais pas doué pour ces choses-là et de ce fait inapte à lui donner des conseils sur l'amour, à lui ou à quiconque d'ailleurs. C'est pourquoi j'entrepris d'accepter une fois de plus sa requête, fanfaronnant et rentrant dans son jeu par la même occasion : « A vos ordres ô grand maître...» je me mettais alors à genoux, comme on le fait généralement dans les vieux films et poursuivait, tâchant de garder mon sérieux au mieux : « mais si je puis me permettre, êtes-vous bien sûr que nous rendre dans votre antre soit quelque chose de très prudent ? Vos ennemis pourraient vous y attendre et, surtout qu'allons nous y faire de plus qu'ici ? ». C'est vrai ça, il faisait beau ! Pourquoi diable voulait-il s'enfermer par un temps pareil...
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