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 Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel]

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Adam McLachley

Adam McLachley



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MessageSujet: Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel]   Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel] EmptyJeu 26 Aoû - 16:59

Je lui avais donné rendez-vous à vingt heures, je me permis donc d'arriver avec dix minutes de retard. Comme je m'y attendais, elle n'arriverait pas avant encore au moins un bon quart d'heure, ce qui me laissa loisir de me perdre dans mes pensées. Je commandai une vodka pour patienter, et vu son prix je n'en recommanderai sûrement pas deux. En fin de compte, c'était idéal pour garder ma sobriété. J'avais eu récemment quelques relations avec des jeunes filles à papa , dénichées dans quelques soirées terriblement assommantes et qui se sont sûrement finies en partouze, ce qui m'avait permis d'économiser sur mon budget boissons. Je pouvais donc offrir à ma chère cousine que je n'avais pas revue depuis quelques temps maintenant, le meilleur. Depuis notre tendre enfance, je n'avais jamais accordé autant d'attention à un autre être féminin qu'elle. Ma cousine était la seule fille que j'estimais sur terre. Et pour cause, mes parents m'interdisaient formellement de la voir trop souvent. Les rares fois où elle était autorisée à venir chez nous, mes parents nous fouillaient de la tête aux pieds ainsi que toute la chambre : briquets, bougies, et toutes substances inflammables étaient confisquées. Nous avions tout de même réussis à brûler la queue du chien, ce qui n'avait amusé personne à part nous. Ma cousine souffre d'un grave problème mentale, et je l'adore beaucoup. Dans le fond, on a ça en commun : c'est de famille. Nous ne nous voyions pourtant que très peu, mais chaque fois que nous nous retrouvions il suffisait d'un simple regard pour nous comprendre. Ma cousine, je n'ai pas besoin de lui parler ni de la voir tous les jours pour la connaître. Nous nous ressemblons beaucoup, peut-être est-ce dû au fait que nous soyons les deux progénitures honteuses de la famille ?

Cinq minutes venaient de s'écouler et le restaurant était déjà bondé. Je n'aimais pas cette atmosphère uniquement fondée sur les apparences : c'est à celui qui se montrera le plus. Discrètement posé au fond, je regardais par la fenêtre. Il pleuvait. C'est en voulant attraper mon verre que je m'aperçus que je tremblais. Étais-je si anxieux de la retrouver ? Combien de temps s'était écoulé depuis notre dernière rencontre ? Trois, peut-être quatre mois. Nous étions tous les deux à Dublin désormais, et pourtant nous étions toujours aussi éloignés. Je pris soin d'enlever mon briquet posé au milieu de la table, la nappe était si jolie que si elle avait du prendre feu, ça aurait été un gâchis. Avec Isabel, il faut toujours rester sur ses gardes. Un accident est si vite arrivé. Qu'allait-on bien pouvoir nous dire ? Je n'en avais aucune idée. Rien ne m'arrivait jamais qui put permettre qu'on y prête un réel intérêt. J'angoissais que ma cousine se soit encore créée des problèmes. C'était toujours pareil avec elle, mais elle avait le don de se sortir de n'importe quelle situation, contrairement à moi, qui avais le don de m'y enfoncer. Je la jalousais secrètement pour ça. Mais peu importe, c'était ma cousine, et je voulais seulement la retrouver. Personne ne pouvait me comprendre aussi bien qu'elle. Un serveur s'avança vers moi, me proposa de commander et je déclinais parce que j'attendais d'abord quelqu'un de très, très important, la plus jolie fille qu'il verrait jamais, et je le renvoyais me chercher une deuxième vodka, tant pis pour le budget. Un nouveau coup d'oeil à ma montre ( une Rolex, un cadeau ) et je soupirais.

« Merde Isa, tu changeras jamais. » me dis-je pour moi-même, parcourant la salle du regard avec impatience.

Chaque fois je craignais qu'il ne lui soit arrivé quelque chose, et les dernières minutes avant de la voir arriver me lançaient dans une profonde angoisse. Je ne pouvais envisager qu'elle se mette en danger à force de jouer avec le feu (sans jeu de mot d'ailleurs), et je n'étais soulagé qu'en la voyant apparaître, toujours aussi jolie et souriante.


Dernière édition par Adam McLachley le Dim 29 Aoû - 16:58, édité 2 fois
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Isabel K. Kingsley

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MessageSujet: Re: Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel]   Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel] EmptyJeu 26 Aoû - 21:27

    « Isabel, rangez moi ces vêtements qui traînent… » J’avais une envie de meurtre ! Si j’avais pu lui brûler sa belle chevelure blonde, je l’aurai fait sans hésiter. Malheureusement, je n’avais rien qui pouvait mettre le feu sur moi, et brûler sa boss était assez mal vu, d’autant plus que je n’avais pas eu beaucoup de proposition de travail, alors je ne voulais pas perdre celui là. De ce fait, j’avais pris l’habitude de vider mes poches avant d’aller travailler pour ne pas être tentée par quoique ce soit. Surtout que cette patronne, celle du magasin de vêtements où je travaille, à ce don de me taper sur le système quand il ne le faut pas.
    Mon cousin Adam m’avait invité au restaurant pour vingt heures. Il était déjà dix-neuf heures trente huit, et j’étais encore au magasin à ranger tout ce que ces fichus clients avaient laissé traîner par terre, dans les cabines, et avaient mis n’importe comment sur les présentoirs ou sur les cintres. Ce que je pouvais haïr les gens… Bref, je me dépêchais de ranger, même si ce n’était pas parfait, et je voulais sortir assez rapidement d’ici. Je partis dans une petite pièce dans le fond du magasin et je rassemblais les affaires avant de me diriger vers la porte qui menait sur une petite ruelle située derrière le magasin. Le temps était assez frisquet, alors je mis ma veste sur mes épaules, et avançais les bras croisées, la tête légèrement rentrée. Je me posais une question : devrais-je rentrer chez moi pour me préparer, ou pas ? Après un regard vers ma montre, je vis qu’il était déjà 19h50. Pour un rendez-vous à vingt heures, cela risquait d’être juste. Après tout, je ne voyais que mon cousin, ce n’était ni le pape, ni le président de la république ou quoi que ce soit d’important. Et ce n’était pas non plus un rendez-vous galant. Je me trouvais quand même assez présentable : une courte robe grise avec la ville de New York dessus qui n’allait que légèrement plus bas de mes fesses, et des chaussures noires assez hautes et lourdes à mon goût, mais je j’aimais quand même. Mes cheveux étaient lisses, et j’avais ma veste de cuir par-dessus. Certaines personnes pouvaient trouver mon look trop osé, mais comme on dit : chacun son style.
    Je venais tout juste de quitter cette petite ruelle. Arrivée sur le boulevard principal, il ne me restait plus qu’à trouver un taxi. Mais tout le monde connait ma chance extraordinaire : tous les taxis étaient pleins et personnes ne voulaient me prendre. Mais l’heure tournait quand même, alors je continuais à avancer pour ne pas perdre de temps. Qu’est-ce qu’aller me dire Adam ? Toujours la même ? Il me le sortait à chaque fois. Mais je n’y pouvais rien si tous s’acharner sur moi quand il ne le fallait pas. Et en plus, je voyais des gens fumer autour de moi. L’odeur de leur fumée de cigarette me donner envie de brûler quelque chose. Non ce n’était pas le moment, il fallait que je me contrôle. Je retins ma respiration pour ne plus rien sentir, et j’avançais la tête baissée pour ne pas les voir fumer, jusqu’à ce que je fonce dans quelqu’un- évidemment. Je m’excusais rapidement, mais l’homme était assez agacé (comme si je ne l’étais pas moi non plus).

    « Je suis désolée, pardon ! » Lui dis-je, avant qu’il me réponde : « ce n’est quand même pas compliqué de regarder où on marche, merde ! »

    Quel salaud ce mec, il aurait au moins pu être plus sympa avec les filles. Il ne connait pas la galanterie avec les femmes ? Je haïe les gens. Je ne sais pas pourquoi, mais ils sont si désagréables…
    J’étais à quelques mètres du restaurant. Enfin. J’espérais qu’Adam ne serait pas parti en ne me voyant pas arriver. Il ne m’a jamais fait le coup, mais on ne sait jamais. Je pris ma respiration et je poussais la porte. Le restaurant était bondé. C’est fou, mais j’ai toujours cette impression de gêner et d’être anormale à rester plantée comme ça à regarder autour de moi pour chercher quelqu’un. Tout le monde vous regarde, ces secondes vous avez l’impression que c’est des heures, et vous ne trouvez jamais la personne du premier coup. Puis, je le vis. Un sourire s’afficha sur mon visage, et je me dirigeais assez rapidement vers lui, en faisant attention de ne pas renverser les assiettes que les serveurs avaient dans leurs mains. Je regardais un coup d'œil à l'horloge qui était sur le mur qui indiquée 20h17, avant de m'adresser à mon cousin :

    « Je suis désolée Adam … » Lui sortis-je en m’asseyant juste devant lui. « On m’a retenu au boulot… »

    Il fallait toujours que je m’excuse quand j’étais devant mon cousin. Enfin, une fois ça passait quand j’étais en retard, mais là, c’était tout le temps quand je le voyais. Je repris mon souffle et lui prit la main, non que je sois amoureuse de lui, vu que c’était mon cousin, mais que j’étais tellement heureuse de le voir qu’il fallait que je le touche.

    « Tu m’as tellement manqué ! »

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Adam McLachley

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MessageSujet: Re: Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel]   Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel] EmptyDim 29 Aoû - 18:01

Ma respiration reprit son rythme normal lorsque je la vis. Elle était toujours essoufflée, comme si pour venir me retrouver elle avait du courir le marathon et traverser une barrière de feu, ce qui me fit rire. Je ne connaissais pas les galères du boulot, ni la crainte d'être toujours en retard, non, je vivais dans l'oisiveté et rien ne pouvait me préoccuper au point de me bousculer dans mes affaires. Ce que certains pourraient appeler «  la belle vie », était pour moi la plus banale. Je suivis le regard de ma cousine qui guettait, comme si sa vie en dépendait, l'horloge, et, tout en la laissant me prendre la main, je dis d'un ton moqueur :

« Presque vingt minutes de retard, je ne t'attendais pas si tôt. Et arrête de t'excuser, tu sais que ça m'énerve.»

Je pressais fort sa main contre la mienne, comme s'il fallait que je me prouve qu'elle était bien là, bien présente en face de moi. La pluie battait maintenant avec violence contre les fenêtres, et nous restâmes ainsi quelques minutes, dans le plus profond silence, durant lequel je détaillais chaque partie de son visage. Après m'être assuré qu'elle allait visiblement bien et qu'elle ne portait aucune trace qui pourrait la trahir, je lui lâchai la main avec douceur et l'air de rien. Je ne voulais pas qu'elle croit que je m'inquiétais pour elle, ni que je pouvais n'avoir ne serait-ce qu'un léger manque de confiance de sa part, et surtout que je pouvais me mêler de ses affaires de pyromane. Cela ne me regardait pas, mais je ne pouvais m'empêcher d'y penser à chaque instant. Je me demandais comment est-ce qu'elle passait ses journées, si elle continuait de laisser libre cours à ses envies de pyromanie et s'il lui arrivait encore de se mettre en danger. J'étais mort de trouille quand j'entendais parler de flics ou de qui que ce soit qui s'en rapproche, car chaque fois l'idée qu'elle ait pu tuer quelqu'un me troublait l'esprit et je devais me calmer pour réprimer mon envie de l'appeler. Je ne supporterais pas qu'elle m'en veuille, à moi, son cousin, de se méfier d'elle. Elle était plus âgée que moi de deux ans, et pourtant je me sentais en devoir de la protéger. Je préférais mille fois qu'il arrive quelque chose à moi plutôt qu'à elle.
C'est un bruit de verre cassé qui me sorti de mes pensées, et je m'aperçus que nous étions toujours là et que je ne lui avais pratiquement pas dit un mot.

« Tu es toujours aussi jolie. » lui lançai-je, j'étais tendu sans trop savoir pourquoi, ces pensées me rendaient nerveux et je n'osais clairement aborder le sujet. « Hm, alors, dis moi...les affaires vont bien ? »

Ma question n'avait aucun sens, et je m'en rendis compte. Dans le soucis de ne pas faire de gaffe, j'en avais presque oublié de donner un sens à mes idées. La vodka me montait sûrement à la tête, parce que je me sentais d'ailleurs incapable de donner un sens à quoi que ce soit.

« Tu n'as pas faim ? » dis-je, dans l'espoir de détourner la conversation. « Je meurs de faim. Tu veux quoi, du homard, un peu de caviar... un kebab... ? Où est passé cet abrutis de serveur ... »

Ma tête me tournait un peu et j'étais incapable de dire si c'était à cause de la vodka ou de la présence de ma cousine, mais une chose était sûre, je ne me sentais pas bien. Il faisait chaud, je retirai mon manteau et cherchai nerveusement un serveur dans la salle. Quand vous n'aviez pas besoin d'eux ils venaient zyeuter en permanence l'avancée de votre assiette comme des rapaces, et une fois que vous les cherchiez il n'y avait plus personne. Pour un restaurant de luxe à la qualité de service irréprochable, ils ont plutôt intérêt à me faire une ristourne. Je me demandais ce qu'Isabelle pouvait bien penser de moi, après ces quatre mois d'absence, et j'eus soudain très honte d'être dans cet état, îvre, comme toujours. Je m'inquiétais de son train de vie mais j'avais aussi un problème que je ne pouvais pas nier longtemps quand je me sentais livré au jugement de son regard et de son esprit. J'aperçus enfin un serveur et me sentis terriblement soulagé. Il nous présenta nos cartes et ses larges gammes de plats et de vins différents, tous aussi chers les uns que les autres, ce qui me laissa perplexe. Je fis un sourire encourageant à Isabelle pour l'inviter à commander.
J'avais bien évidemment pris la précaution de nous réserver une table côté non fumeurs.
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Isabel K. Kingsley

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MessageSujet: Re: Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel]   Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel] EmptyDim 29 Aoû - 20:17

    Presque vingt minutes de retard… et mince, en plus, Adam l’avait remarqué. Enfin, c’était normal d’un côté, quand on attend les gens le temps passe beaucoup moins vite que quand ils sont là, alors il avait du voir toutes les secondes passer sur l’horloge en m’attendant. Quoi que, c’était ce que je pensais, je n’avais jamais vraiment l’habitude d’attendre des gens, c’était toujours moi la fautive dans l’histoire. Bien sur, là c’était à cause du travail, mais sinon, il m’arrive toujours quelques autres malheurs ou des envies folles de jouer avec le feu. Non, il ne fallait pas que je pense au feu maintenant, pas avec mon cousin. Je chassais cette pensée de ma tête et lui sourit quand il m’annonça mon temps de retard. C’était encore plus gênant quand il me rappelait que ma ponctualité était à revoir.

    « Oui je… » J’allais encore m’excuser, mais il venait tout juste de me dire qu’il détestait ça, alors j’avais coupé avant. « Laisse tomber, tu ne me changeras jamais de toute manière ! »

    Les gens disent parfois qu’ils peuvent changer. J’étais la preuve vivante que les personnes ne changeaient jamais. Combien de fois dans ma vie on a déjà voulu que je change ? Maintes et maintes fois. Et prenez l’exemple de mes parents : ils m’avaient envoyé dans cet hôpital psychiatrique pour lutter contre ma pyromanie. Qu’est-ce qu’on m’y avait appris là bas ? A faire des bulles… Je ne vous dis pas comment je me suis amusé… Bref, j’en faisais pour leur faire plaisir, mais au fond de moi j’avais toujours ce désir de faire brûler tout ce que je voyais, même si je ne leur faisais pas montrer pour qu’il me laisse sortir de cet asile de fous. Je n’étais pas folle ! Tout ça pour vous dire que j’ai gardé cette passion avec moi et qu’ils ne sont pas parvenus à me changer comme ils le voulaient. Alors le fait de m’excuser ou d’être en retard, personne ne pourra y remédier, même si j’essayais tant bien que mal de faire des efforts quand j’étais face à mon cousin. Il y avait quelque chose de fort entre nous, quelque chose qu’il n’y a jamais d’habitude entre un cousin et une cousine. Personne ne peut comprendre ça, mais nous étions comme un frère et une sœur. Et j’avais souvent l’impression qu’il aimait prendre soin de moi. J’avais beau avoir deux ans de plus que lui, je le voyais comme un grand frère – nous sommes très logiques dans ma famille.
    Je lui adressais un sourire quand il me serrait la main (voici l’une des preuves qu’il tenait à moi), puis je regardais vite fait dehors. La pluie battait fort sur les vitres, et je me dis que pour une fois, j’avais eu cette chance de ne pas être en dessous quand toute cette pluie s’était mise à tomber comme des cordes. Malgré le fait que la pluie est tout de même mouillée mes cheveux.
    Quand il lâcha ma main, je remis bien droit mon couteau sur la table. Je n’étais pas fan des armes blanches, mais juste un peu maniaque parfois. Et je ne supportais pas ce silence qui régnait à cet instant, alors il fallait que je fasse quelque chose en attendant. Un verre se brisa. Je tournais immédiatement la tête pour voir ce qu’il s’était passé. Un homme avait l’air en colère, devant une femme qui était en train de pleurer. Une histoire de couple… Probablement une rupture… Cependant, cela fit reprendre la parole à Adam à mon grand bonheur. Une fois de plus, il me fit un compliment. N’était-ce pas ce que se disaient les couples ? En gros parfois, Adam était l’homme qu’il me manquait dans ma vie. Le seul qui m’écoutait, et qui me faisait des compliments sans me trouver la fille la plus étrange du monde. Mes joues étaient devenues plus chaudes d’un coup : mon dieu, je venais de rougir.

    « Arrête de dire des bêtises, si j’étais si jolie que ça, je devrais déjà avoir quelqu’un dans ma vie… » Lui sortis-je accompagné d’un petit rire.

    Malheureusement, j’étais seule, et même si parfois il y avait des mecs qui m’abordaient, ils n’étaient pas mon style. Quels pervers ! Ils vous disent que vous êtes « bonnes », tout ça parce que vous vous habillez avec des mini jupes ou autre. Personne ne sait aimer les filles de nos jours.

    « Les affaires…ça suit son petit train de vie. » Lâchai-je avec un petit sourire. Je ne savais pas s’il voulait parler du boulot ou de ma pyromanie. Mon boulot était toujours aussi peu intéressant, et ma pyromanie n’avait pas commis d’autre crime à présent, bien qu’il m’arrive de faire parfois du feu. Enfin, bien qu'il soit au courant pour ma pyromanie, cela restait toujours un sujet un peu tabou.
    « Et toi alors, tu ne fais toujours rien ? »

    Je savais que mon cousin avait aussi une vie très passionnante. Je n’étais pas une fan de Mozart, mais quand je venais chez lui, j’écoutais, et cela m’apaisait. Il faisait des études de journalisme, mais je doute que cela lui prenne tout son temps. C’était aussi pour ça qu’il ne connaissait pas le faire d’arriver en retard.
    Il venait d’enchainer plusieurs questions à la fois. Je le regardais d’un air assez étrange, même si je ne voulais pas. Il avait surement bu. Comme si je ne le connaissais pas, quand il était aussi stressé que ça, c’était certain qu’il avait bu. Je savais qu’il avait un petit penchant pour l’alcool, il avait même était en maison de redressement pour ça. Finalement, ça me faisait un peu rire de le voir dans cet état là.

    « Ne t’en fais pas Adam, on a le temps ! » Lui dis-je pour essayer de le calmer. « Je ne peux pas choisir tant que je n’ai pas la carte… »

    Mais il s’était aussi entêté à trouver le chercheur le plus rapidement possible. Sur ce point là, j’étais d’accord avec lui, les serveurs étaient des abrutis, toujours derrière nous quand on ne veut pas d’eux, et jamais là quand on a besoin d’eux…
    Quand il y en eut finalement un qui vint à nous, je le remerciai quand il me donna ma carte et voyant le sourire d’Adam, qui était mon feu vert pour commander, je plongeais mon regard dans le menu, sans vraiment y prêter attention.

    « Du rosé pour moi, mais bien frais, et un plateau de fruits de mer, mais pas de moules, ça me rend malade ! » Dis-je au serveur en fermant la carte et en lui tendant directement. S’il y avait bien une chose que j’étais assez rapide, c’était pour savoir ce que je mangeais. Je prenais toujours la première chose que je voyais dans le menu.
    J’attendais ensuite qu’Adam commande à son tour. Vu son état, je doutais qu’il parvienne à lire, ou il mettrait du temps avant d’y arriver.
    « Adam ? »
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Adam McLachley

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MessageSujet: Re: Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel]   Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel] EmptyMar 7 Sep - 20:56

« Arrête de dire des bêtises, si j’étais si jolie que ça, je devrais déjà avoir quelqu’un dans ma vie… »
Je me raclai la gorge, et lorsque je me racle la gorge, c'est que je ne suis pas à mon aise. En effet, le sujet des potentiels petits amis de ma cousine était une chose que je ne préférais pas approcher de trop près et surtout dans laquelle je ne voulais pas m'aventurer. Je me sentais bien incapable de l'entendre parler de qui que ce soit d'autre et surtout de la conseiller. J'étais bien le dernier sur terre à qui l'on pouvait parler d'amour et qui hocherais la tête l'air compréhensif lorsque vous vous confierez. Cela ne m'intéressait guère. Les seules personnes que j'aimais sincèrement étaient ma cousine, et mon chat. Je ne comprenais pas ce qui poussait les autres à s'attirer des ennuis de la sorte. On était si bien, tout seul. Pourquoi s'encombrer ? Il y avait bien assez de filles à disponibilité pour se contraindre à n'en choisir qu'une.

« Allons, Isa. Tu es de celles que l'on touche avec les yeux. Et ça me convient très bien, parce que personne ne te mérite. »

Et surtout je crois bien que je détesterai tous ceux qui pourraient bien l'approcher d'un peu trop près. Ce n'était peut-être pas justifié, mais c'était physiquement impossible. Peu importe, il y avait plus important. Et je n'étais toujours pas rassuré sur ses petites affaires de pyromane. Sa réponse était floue (comme ma question, mais je l'avais aussitôt oubliée), et je dus me résigner à m'informer plus qu'elle ne voulait m'en dire. Pour me conforter dans l'idée, je me dis que si elle avait eu un réel problème, quel qu'il soit, elle m'en aurait aussitôt informé. Je respirai mieux d'un coup.
Nous ne frôlions que des sujets épineux, et c'était maintenant à mon tour de m'y soumettre tant bien que mal. Je ne savais jamais quoi répondre quand quelqu'un me demandait ce que je faisais. Mais ma cousine avait prévu le coup, puisqu'elle formula sa question, tout à fait adaptée à ma situation, d'une manière qui me mit au pied du mur. « Tu ne fais toujours rien. » Elle l'avait, sa réponse. Inutile de me le demander pour la forme. Nous n'en étions plus à ces politesses d'usage.

« Oh. Bah tu sais, ça va, ça vient . . . » Je me raclai à nouveau la gorge. Devais-je préciser que j'avais comme projet d'apprendre à mon chat, Bubbles, à utiliser les toilettes ? Inutile de m'enfoncer davantage.

Si je l'avais voulu, j'aurais pu être quelqu'un de très occupé. J'étudiais le journalisme mais je n'assistais aux cours qu'une ou deux fois par semaine. Et par petites intervalles. Rien ne m'ennuyait plus que de me rendre à l'université et de devoir supporter leur baratin incessant. Du bourrage de crâne, rien de plus. Je m'en sortais toujours avec tout juste la moyenne, ce qui relevait du miracle que je devais à mes connaissances et à ma culture générale ô combien élevée. Pourtant l'alcool devait bien me griller quelques neurones, j'en pâtirai sur le long terme.
La voix de ma cousine m'arracha à cette remise en question intérieure, j'en avais presque oublié le serveur, bonne pâte, qui attendait sagement mon verdict. Lentement mais sûrement, j'étudiais longuement la carte, détaillais chaque plat avec une extrême attention comme si l'avenir du monde entier en dépendait. Je voulais faire une petite blague au serveur, sur le qui-vive, pendu à mes lèvres, prêt à décoller des strating-block à la première syllabe qui sortirait de ma bouche.

« Hm... » petit moment de panique, simple feinte, je relevai les yeux et les baissai aussitôt sur la carte, la main sur le menton. « Je crois que je vais prendre le homard, vous me proposez quoi comme accompagnement ? ... » Nouvelle petite feinte, je fais mine de refermer le menu et de le tendre au serveur pour le reprendre aussitôt. Je voyais un peu trouble, ce qui me forçait à me concentrer pour y voir clair, et se concentrer quand on est un peu soûl c'est incompatible. « Hm... non, finalement, je crois que je vais prendre une salade verte. Sans tomates, sans lardons, sans oeufs, ni fromage. Juste des petites feuilles de salade et de la vinaigrette. Servie à côté, la vinaigrette, je vous prie. Et du vin, merci. Oh et... ramenez moi le homard, en fin de compte. Je veux les deux, voilà.»

Je n'avais jamais fréquenté ce genre de restaurant, mais les petits serveurs m'amusaient beaucoup. Quand nous fûmes servis, je levais mon verre.

« Alors, cousine, on trinque ? Au pauvre chien à qui nous avons brûlé la queue. Paix à son âme. »


Je lui lançai un regarde complice avant de porter le verre à mes lèvres. J'espérais que cette allusion aie son petit effet.
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Isabel K. Kingsley

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MessageSujet: Re: Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel]   Pourquoi y a les prix que sur la carte de l'homme ? [PV Isabel] EmptyVen 10 Sep - 20:02

    J’avais du oublier de ne pas parler de couple avec Adam. C’est fou comme mon cousin aimait être seul. Il y avait aussi cette chose étrange : il était seule parce qu’il le voulait, alors que moi, j’étais seule parce que je n’avais pas vraiment le choix, je faisais un peu fuir tout le monde. Mais la chose en commun restait toujours notre solitude. Adam aimait être seul, et il trouvait toujours cela bizarre de se mettre en couple. Bien sûr je respectais son choix, mais je n’avais nulle envie de finir bonne sœur à prier dans un couvent, bien que le seul avantage et que je serai entourée de bougies. D’un côté, je le comprenais, les amours c’étaient vraiment l’horreur, et je crois que nous n’étions pas fait pour trouver la personne avec qui partager notre vie : les couples ça durent un temps et ça s’en va. Cependant il fallait bien se reproduire : non que je veuille déjà fonder une famille, mais si tout le monde restait solitaire, la Terre serait dépeuplée. Autre possibilité : vendre mon corps si je veux du sexe, mais je doute que cela plaise à mon cousin, car on faut il était très protecteur avec moi.
    Il avait ce don de toujours trouver une petite phrase pour me remonter le moral. « Celle que l’on touche avec les yeux », quel beau compliment. Je lui souris face à cette remarque pour le remercier, mais en espérant de ne pas rougir, bien que mes joues étaient déjà légèrement chaudes. Bien que personne ne me mérite, on a tous ce besoin –quand on est normalement constitué- de se sentir aimer et de se faire séduire.

    « Arrêtons de parler des histoires de couples, le couvent est tout aussi bien. » dis-je accompagné d’un petit rire.

    Comme vous pouvez le voir, nos sujets étaient très passionnants. En fait, on ne voulait jamais en parler, mais on arrivait toujours par en parler (allez chercher le problème). C’est comme pour ses études, je lui avais posé la question, mais je m’attendais bien à sa réponse. Au final, nous avions beaucoup de points communs tous les deux : on répondait la même chose, des réponses floues. D’un autre côté, nos réponses n’étaient pas non plus extrêmement précises. Mais il fallait bien dire des choses pour combler le vide. Quand on voit une personne après beaucoup de temps, on ne sait jamais pas quoi commencer. Il y a tellement à dire, et à la fois si peu, vu que tous les sujets n’intéressent pas.

    Cette soirée s’annonçait assez drôle. Pendant ces quelques mois, j’avais oublié que sourire et rire étaient si faciles en la présence d’Adam. Il ne le faisait jamais vraiment exprès, l’alcool l’aidait un peu. Il avait ce don d’énerver les serveurs qui ne partagent pas forcément son « humour »si l’on peut appeler ça comme cela vu qu’il les faisait plutôt tourner en bourrique. Déjà, il allait lui donner son menu avant de le reprendre aussitôt, alors le serveur avait tendu sa main pour rien, puis Adam ne l’avait pas ménagé sur ce qu’il commandait. Il disait tout ce qu’il ne voulait pas dedans, alors le serveur se précipité de le noter sur son calepin, alors qu’à la fin, Adam lui dit qu’il ne voulait qu’une salade sans rien. Cela aurait été beaucoup plus simple s’il lui avait dit directement, et c’est pour ça que le serveur était un peu plus agacé, mais Adam était Adam, et je ne voulais pas l’échanger !
    Quand le serveur partit, je poussais un léger rire, en regardant mon cousin pour lui montrer qu’il ne changeait jamais, mais qu’au fond, cela me plaisait. Je détestais que les rendez-vous fassent trop sérieux. Bien sur le restaurant était chic, mais le chic n’est pas pour autant un lieu où on ne peut pas s’amuser un peu.

    Peu de temps après le serveur revint avec le vin et les plats. C’était assez rapide vu que ce que nous demandions ne demandait pas beaucoup de préparation. Cependant, peur de se faire encore prendre en bourrique par mon cousin adoré, il déguerpit aussitôt.
    Je fis la même chose que mon cousin : je pris mon verre dans ma main et je levais mon verre, tout en le regardant dans les yeux (ne me demander pas pourquoi, mais il faut toujours regarder les autres dans les yeux pour trinquer). Ce qu’il me sortit me fit rire de nouveau. Quel sens de l’humour cet Adam.

    « Au pauvre petit chien, et au chat que j’ai laissé dans la poubelle avant d’y mettre le feu, et à tous les prochains ! Restez en paix chers amis. » je pris un air faussement triste et sérieux avant de me marrer de nouveau.

    Je touchais son verre avec le mien, ce qui fit ce petit bruit que je trouvais toujours joyeux, avant de le porter à ma bouche et d’en boire une gorgée avant de le reposer.

    « Dommage que tu n’es jamais là, c’est toujours plus drôle de torturer ses petites bêtes à deux. »

    Je ne vous cache pas que la SPA devait haïr la personne qui torturer ces pauvres petites bêtes qui finissaient carbonisées, même s’ils ne savaient pas que c’était moi. Mais ces bêtes ne servaient à rien, alors autant s’amuser avec elles.
    Le seul animal auquel je n'oserai jamais faire de mal était Bubbles, le chat d'Adam. Son chat était sacré à mes yeux, et je ne voulais pas faire de mal à Adam, car il était sa seule compagnie.

    « D’ailleurs, il faudra qu’on se refasse quelques sorties tous les deux, histoire de voir ce qui peut être amusant à faire. »
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