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 Fuck you, let's go. [PV- Mon amùûr]

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Darcy J. Orwell

Darcy J. Orwell



Feuille de personnage
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MessageSujet: Fuck you, let's go. [PV- Mon amùûr]   Fuck you, let's go. [PV- Mon amùûr] EmptyLun 26 Juil - 7:26

    Quoi de plus pathétique, quoi de plus nul à c... que de tuer le temps dans un bar un lundi soir. Un LUNDI soir, je vous dis, pas un samedi ou un vendredi... Non, un lundi. Quoi de plus pathétique ? Moi, Darcy Orwell, crétin de première qui n'a rien de mieux à faire, personne à voir, pas de boulot où rester jusqu'aux petites heures afin de me faire croire que j'ai une vie. Ce n'est pas que je n'en ai pas, c'est que je suis carrément blasé d'à peu près tout ce qui constitue mon existence. Il n'y a pas une seule chose à laquelle je puisse penser qui soit en mesure de me remontrer le moral, absolument et fichtrement rien du tout. Mon existence à elle seule est pitoyable, tout ce que j'en ai fait et ce qui est encore pire que tout, c'est cet espèce de fatalisme/pessimisme qui m'envahit depuis des jours, des semaines ! Je n'ai qu'envie de m'asseoir dans ce foutu pub et de boire des tonne d'alcool, jusqu'à ce que mon sang en soit à 90% constitué et que j'en crève. Peu importe qu'on soit lundi, cela ne fait au final pas vraiment de différence à mes yeux. Je suis en dépression du lundi ou dimanche, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ce n'est pas bien compliqué. Aujourd'hui, j'aurais dû aller à la répétition de théâtre avec la troupe de Joylee, mais je n'en ai pas eu le coeur et j'ai simplement passé un coup de fil pour me faire porter pâle. Quoi, est-ce que j'aurais pu me pointer là-bas - sans avoir appris mon texte comme toujours - et montrer à tous cette mine affreuse qui est devenue la mienne ? Non, j'ai tout de même un peu plus d'orgueil que ça, moi qui normalement suit le prétentieux de la place au sommet de sa gloire, celui à qui on ne sert que de l'admiration - ou de la haine, mais c'est une autre histoire. Putain, ce que j'ai changé !

    Je me plais à me dire que ce n'est pas de ma faute si ma vie a pris un tournant aussi dramatique. C'est la faute à Ludwig, qui m'a brisé le coeur et ne m'a jamais laissé le recoller en paix, c'est la faute à mon père, qui est mort en me laissant sa boite de production cinématographique alors que j'étais trop jeune et con, que je n'ai pas pu reprendre le boulot au sérieux sans finir par faire une crise et tout lâcher pendant un moment, c'est la faute à tout ceux qui m'ont tellement emmerdé à Londres que j'ai cru intelligent de venir vivre en Irlande, en IRLANDE ! Pourquoi pas le Pôle Nord tant qu'à faire, hein ? Quel coin perdu, Dublin, je crois que je hais cette foutue ville. Je pourrais continuer la liste encore bien longtemps, en passant par exemple par Lexia, ma meilleure amie soit-disant, de qui je ne comprend plus rien du tout, par Valentine-A., cet imbécile dont l'existence pourri la mienne depuis ma naissance, par Tiffany dont la soif de sang me glace le mien, ... Je suis blasé, b-l-a-s-é.

    J'ai souvent pensé dans ma vie que l'argent faisait de moi un homme heureux... du moins comblé, parce que le terme heureux est sans doute beaucoup trop élogieux et peu approprié. J'ai toujours cru que la réputation et le pouvoir de mon père, choses dont j'ai hérité à sa mort, étaient de pures bénédictions contribuant à me rendre la vie plus facile, mais je me suis rapidement rendu compte, voyez-vous, que j'aurais préféré être né de parents aux revenus modestes. Je crois que j'aurais aimé faire mon chemin moi-même dans la vie, même s'il y a fort à parier que mes rêves et ambitions auraient exactement été ce que je peux avoir en un claquement de doigt aujourd'hui. J'ai toujours aimé le cinéma, pour moi c'est une merveille. Mais ne l'aurais-je pas plus aimé encore s'il m'avait fallu pousser moi-même les portes pour devenir acteur ? Je suis acteur, et cela ne me rend pas heureux. Cela me laisse de marbre, même, c'est d'une facilité déconcertante. C'est pourquoi, je crois, j'ai pris plaisir durant quelques temps à passer derrière la caméra et à réaliser les films. J'ai cru qu'obtenir ce nouveau pouvoir serait d'une certaine satisfaction pour moi, mais je me suis trompé. J'aime toujours le cinéma, mais je n'en suis pas moins blasé. Le sens de mon existence doit se trouver ailleurs et quoi qu'en raconte la presse à scandale qui me qualifie plus souvent qu'autrement d' « acteur agréable, peu bavard en public mais arrogant, et chanceux d'être le fils d'Orwell », je sais que moi, je ne suis qu'un type un peu perdu qui ne sait pas ce que la vie a de chouette à lui offrir. Je suis sérieux, c'est comme s'il manquait la pièce essentielle au puzzle et cela m'obsède littéralement. Je suis presque philosophe, voyez-vous, j'ai besoin de trouver le sens à ma vie. Plus fondamentalement encore, j'ai besoin d'être heureux. La solitude tue, même si on est drôlement entouré..

    Retour brutal à la réalité, la serveuse m'apporte un verre de plus et je lui souris. Je n'ai pas perdu mes bonnes manières tout de même, soyons sérieux, je sais appartenir à mon monde et je le connais bien. Cette fille est agréable à regarder, le genre qui doit faire beaucoup de pourboire à la fin de sa journée parce qu'elle a cette manière de vous regarder et de vous sourire avec insistance qui permet aux hommes de fantasmer, mais elle me laisse de glace ce soir. Il y a des soirs où je vais vers les autres, ne serait-ce que pour me faire un plan-cul sympatoche, mais pas aujourd'hui. De toute manière, qui dont s'amuse à avoir des aventures le lundi, c'est très à côté de la plaque je vous dis. Je prends une gorgée et soupire. Pourquoi diable l'alcool a-t-il cet agréable goût de l'apaisement ? Je vais finir ma vie chez les alcooliques anonymes.

    J'aperçois un type qui entre dans le bar, lunettes fumées sur le nez malgré qu'il est tard, mais je connais bien cette attitude, ce n'est que pour le style. Mine de rien, quand tu entres quelque part avec des verres fumés, tu as l'air important et ça attire tout de suite les regards, le mien par exemple. J'observe le mec durant quelques secondes et lâche un « putain » en roulant les yeux lorsque je le reconnais. Narcisse Kostas, chieur de ma vie numéro 2 après Ludwig, la joie quoi. C'est le fils d'un type que mon père connaissait bien, la dernière fois que j'ai vu Narcisse, c'était à l'enterrement de mon paternel et histoire d'être poli, je suppose, nous ne nous sommes pas adressés plus de deux mots. Je crois que c'est plus fort que moi et que je l'ai toujours détesté parce qu'il ... parce qu'il m'énerve, voilà quoi. Il y a toujours eu cette compétition franchement stupide entre nous, depuis que nous sommes hauts comme trois pommes et même si nos parents étaient des amis, ça leur a toujours plu de nous voir si fiers et arrogants, typiques du milieu où l'on a toujours vécu. Narcisse m'a vu, je le vois enlever ses vers fumées avec son look de superstar - j'avoue qu'il assure physiquement - et s'approcher de moi.

    « Dublin. Veux-tu bien me dire ce que tu fiches à Dublin. » Dis-je alors, soupirant un bon coup. Je me suis trompé tout à l'heure. Qu'y a-t-il de plus pathétique que moi qui passe son lundi soir à se saouler la gueule dans un bar à Dublin ? Il y a moi, qui passe son lundi soir à se saouler la gueule dans un bar à Dublin en compagnie d'un fils de riche que je ne peux pas sentir. Je suis maudit ! « Ne me dis pas que je te manquais, je serais trop ravi. » Ça ne sent pas du tout le sarcasme à plein nez, si ?
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Narcisse M. Kostas

Narcisse M. Kostas



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MessageSujet: Re: Fuck you, let's go. [PV- Mon amùûr]   Fuck you, let's go. [PV- Mon amùûr] EmptyMer 28 Juil - 4:13

Marie-Henri Beyle a écrit « Je veux mourir dans tes bras, plus heureux dans la mort que je ne le fus durant toute ma vie. » Le Rouge et le Noir de Stendhal. Parce que oui, bande de pauvres incultes, Marie-Henri Beyle c'est bien Stendhal. Vous savez le mec qui a écris les meilleurs bouquins de dix neuvième siècle en France ? Enfin, il a surtout écris le Rouge et le Noir, livre incontournable de tout programme d'élève de première en France. La passion de Julien et de Madame Rénal donne lieu à des scènes d'anthologie. Voilà sans doute pourquoi j'adorais ce livre : on y apprend parfaitement toute la crédulité de l'espèce féminine. Pourquoi en étais-je à disserter sur le Rouge et le Noir d'ailleurs ? Oh, juste parce que ma conquête du moment venait de était lamentablement endormie et que le livre se trouvait sur sa table de chevet. Moment de doute. Elle est majeure non ? Oups. En espérant que sa maman ne rentre pas si vite alors. Avec la discrétion et la lâcheté qui me caractérisait, je sortis de son lit et fis le tour de la pièce. Sur son bureau, un agenda et quelques bouquins. Molière, Musset et Beaumarchais. Du théâtre donc. Elle était française, puisque les livres étaient en version originale et que nous avions parlés toute la soirée dans la langue de Molière. Soit elle était en fac de lettres, soit c'était une terminale en bac L ou une quelconque lycéenne. Putain c'est pas possible, j'ai un don pour ça... La française en question se retourna dans son lit. Elle n'était même pas jolie. Enfin, de toute façon avec tout ce qu'elle avait bu hier soir je doutais qu'elle se rappelle de moi. Comme si on pouvait m'oublier... Mon visage et mon nom ne lui dirait plus rien. En revanche ce que je lui avais fait... Bon courage au prochain qui passerait ! Pas qu'il risquait d'arriver très vite mais bon. J'aimais dégouter les petites bimbos canon quand je trainais dans les clubs. Je draguais une nana à laquelle personne ne s'intéresse jamais, je la ramenais avec moi, elle se sentait unique et toutes les jolies demoiselles se sentaient affreusement complexées. Ce qui faisait mes affaires quand il était question de leur vendre un truc pour les détendre. Au choix Miss, tu veux cocaïne, ecstasy ? Et voilà que l'enfoiré qui les avait lamentablement complexé les aidaient a oublier. J'adore. Bon, revenons-en a la brune qui dormait là. Réfléchissons, si elle était entrée dans un club c'est bien qu'elle avait l'âge non ? Si jamais j'étais inquiété je porterais plainte contre le club, ça serait aussi simple que ça. Bien, problème réglé. En silence, il ne fallait pas la réveiller voyons, je récupérais mes fringues et m'habillait. Pas que je ne veuilles pas la déranger dans son sommeil, loin de là. Le but était juste que je me tire de chez elle avant qu'il ne m'arrive un problème. Et avant qu'elle ne se réveille donc. De toute façon il est genre... quinze heures ? Après être rentré à sept heures du matin, ça ne m'étonne pas. Je précise bien être rentré. L'heure à laquelle nous nous sommes endormis, c'est une autre histoire. La porte se ferme sans bruit. Je traverse l'appartement sans encombre. Pas de maman. Sauvé. Je cours, je vole jusqu'à la porte d'entrée. Toujours pas de bruit. La porte se referme. C'est bon, c'est fait. Les escaliers défilent sous mes pieds, trop vite pour que je puisse y voir quoi que ce soit. Porte de l'immeuble et me voilà dans une rue agitée de Dublin.

Journée pathétique, vu l'heure. Si je repassais chez moi, genre ? Histoire de prendre une douche, de passer des fringues propres et de retourner en boîte ? J'aime la possibilité. Taxi ! Je n'ai pas de fric sur moi, hormis celui que je me suis fait hier soir avec mes fournitures. Mais mon portier est un mec adorable, il payera à nouveau. Je suis à l'autre bout des quartier chic de la ville après tout, je ne vais quand même pas marcher. Le métro ? Hors de question. Euh, une minute... Y'a un métro à Dublin ? Bref, de toute façon on s'en fous. Le chauffeur est taciturne, il en veut à la terre entière pour les embouteillages de Dublin. Moi aussi j'en veut à la terre entière. Surtout à Maria, la femme de maison de mon adorable ex petite amie. C'est à cause d'elle que je suis là. Si ma petite Caroll-Ann est à Dublin, il faut que je la ramène avec moi. Qu'on reparte à Londres. Ou bien là où cela lui plaira, je m'en fous. Mais je la ramène avec moi. On devrait partir en croisière autour du globe tiens. Ma mère avait récemment acheté un appartement sur un bateau qui fait le tour du monde. On irais s'installer dessus et on vivrait tranquillement. Bon, bien sur, au bout de deux jours elle aurait balancé la moitié de mes affaires par dessus bord et je l'aurais enfermée quatre fois par mégarde dans la salle de bain. Mais je l'aimais. J'étais persuadé qu'entre nous ça marcherait pour une éternité et bien plus encore. Elle était mienne. Je ne laisserais jamais quelqu'un d'autre l'obtenir. Si je ne pouvais pas l'avoir, personne ne le pouvais. J'étais le seul à pouvoir l'aimer comme elle était. Les autres voudraient la changer, ils l'empêcheraient d'être elle même. Je ne pouvais pas permettre ça. Ma rose douce et piquante ne devait jamais changer. Elle ne pouvait pas perdre ce petit grain de folie qu'elle avait. Ce n'était pas un oisillon à mettre en cage. Je tuerais celui qui ferait ça. Je le ferais réellement. De mes propres mains. La seule perspective de perdre la seule chose qui me maintenait en vie sur cette Terre était simplement terrifiante. Même si je ne l'admettrais jamais devant elle, je l'aimais comme un dingue. Elle ne croyait pas les gens lorsqu'ils lui disaient que je l'aimais. Pour elle j'étais incapable d'éprouver le moindre sentiment humain. Elle me l'avais murmuré des milliers de fois son fébriles « Je t'aime ». Et un millier de fois je l'avais murmuré sans qu'elle ne le croit. Le chauffeur m'interpella en plein milieu de mes pensées. Connard. Il m'indiqua que l'on était arrivé. Le portier m'ouvris la porte de la voiture et signala au chauffeur qu'il revenait. Il vint m'ouvrir la porte de l'immeuble et retourna vers le taxi. Vie à la con. On ne me laissais même plus ouvrir une porte seul. Le fait qu'on paye pour moi ne me dérangeais pas du tout par contre. Ne vous méprenez pas quand même. J'actionnais machinalement l'ascenseur qui me mena à l'avant-dernier étage. Il ne montait pas jusqu'au dernier. Logique, c'est chez moi les deux derniers étages. Oui, fils de riche, fils de pute. Et alors ?

L'ascenseur s'arrêta dans un hall chiquement décoré. Je sortis mes clés de ma poche et ouvrit la porte. Elle claqua aussi tôt. Voilà, j'étais chez moi. J'attrapais la télécommande qui se trouvait sur l'étage à côté de la porte et appuyais sur play. Caprice d'enfant gâté, j'avais une stéréo ultra puissante, vive l'isolation sonore, et lançais donc ma playlist. Numéro 1, Clara Morgane, Andy. Meilleure que l'original en matière de sexy. Goût francophone quoi. Wowo Andy ! J'aimais le fait qu'il n'y ai aucune caméra de surveillance chez moi. Je traversais tranquillement la pièce principale alors que la stéréo beuglait toujours la voix de l'ex star du porno français. J'atteignais la salle de bain et me débarrassais de mon pull moulant, offrant à toute personne présente une vue imprenable sur mon corps de rêve. En gros, à personne, sauf à mon reflet parfait. Je m'adressais un sourire dans le miroir. J'étais simplement parfait. Pas étonnant que mes parents m'aient appelés Narcisse. Le Narcisse de la mythologie tombait amoureux de sa propre perfection. Moi j'étais parfait. L'amour de ma propre personne m'était inutile : j'étais gorgé des regards des autres. Et cela me suffisait. Je me débarrassais du reste de mes fringues et m'accordais avec délice aux jets brûlants de l'eau de la douche. C'était un plaisir excellent. Ma playlist enchaîna la deuxième chanson : Hysteria de Muse. Bordel, j'avais vraiment des goûts géniaux en matière de musique. Alors que Mattew Bellamy se déchaînait devant son micro, moi je l'accompagnais avec brio sous ma douche. Ce qui donnait un duo détonnant d'ailleurs. Désolé Sa Majesté, je préfère bosser en solo. Je suis bien meilleur tout seul, tu ne ferais que m'handicaper. Il faut être un Kostas pour pouvoir négliger l'idole des poupées n'est-ce pas ? Je l'assume. Changement de chanson. Que bueno que viniste, Upa Dance. Pas mal. Très hot comme chanson. En espagnol encore plus... Tu restes avec tes chicas ou tu viens avec moi ? Moi une nana comme elle, je prends tout de suite. Enfin, là n'était pas là question n'est-ce pas ? Je passais dans ma chambre pour enfiler un fin pull gris moulant qui ne dissimulait rien de ma perfection et un jean foncé. Une paire de lunette de soleil, un petit coup dans mes cheveux, histoire de les sécher, et j'étais prêt. J'envoyais un baiser à mon reflet, attrapais mon Ipod sur la station, brusque silence dans l'appartement. Je sortis mes écouteurs qui se trouvait dans le tiroir du bureau et récupérais ma carte de crédit sur la table basse. Que me fallait-il de plus ? Portable et clés. Nickel. Je sortis de l'appartement et repris l'ascenseur. Les écolos ? Fuck off bordel. Je n'allais pas user mes pieds pour si peu quand même... Bande de cons. Qu'ils aillent tous se faire foutre.

Arrivé en bas, je mis mon Ipod sur mes oreilles et renonçais à prendre un taxi. Un putin de verre me ferrais du bien. Parce que mine de rien il était déjà plus de dix-neuf heure. L'art et la manière de perdre trois heures dans les embouteillages. Rien à faire. Je marchais, au milieu de la foule dublinoise, comme un putain d'alien débarqué d'une autre planète. Bordel, il n'avait jamais un mec canon dans cette ville ? Dommage pour eux. Suppermassive Black Hole a fond sur les oreilles, à m'en dynamiter le tympan, c'était le cas de le dire, je me baladais en direction de mon fief de ce soir. Ah voilà, justement j'y suis. Soigner son entrée ? Je m'appelle Kostas bordel, la moindre de mes entrée fait fracas chez ces dames. Et voilà... Merde ! Mais qu'est-ce qu'il fout là ce con ? Ah non, là, la soirée vient de prendre une tournure moins intéressante.

Darcy Orwell, plus connu sous le nom de « l'autre pauvre type » ; « le petit con » ; « cet espèce de chieur » et d'autres adorables surnoms que je n'ai pas en tête à l'heure actuel, était le fils d'amis de mes parents. Un fils de riche, un fils de pute, comme bien d'autre. Sauf que lui m'avait toujours défié. Pauvre type. Un jour mon père m'avait dis que si cet enfoiré avait un jour l'avantage sur moi, il me faudrait très vite me reprendre ou il me tuerait. Jusque là j'avais évité la deuxième solution. Encore heureux. Là dernière fois que j'avais du voir ce mec c'était à l'enterrement de son père. Histoire d'être poli, genre. Mon père m'avait regardé dans les yeux et m'avais froidement sorti « Mets la compétition de côté aujourd'hui. Et demain tu me poignarde cette lavette, c'est d'accord ? » J'avais oublié « la lavette » aussi pour le désigner. Oui, je vous l'assure, c'est l'amour fou entre lui et moi. De toute façon mes copines avaient toujours été plus canon que les siennes... Bonne revanche non ? Enfin dans tous les cas, ce pauvre mec n'était pas vraiment mon ami. Et j'avais envie de faire chier le monde. Youpi, une attraction gratuite.

En enlevant mes lunettes à la manière d'une star, après tout j'en suis une, je m'approchais de lui. Il me regarda froidement. Mec, avoue que je suis canon quand même. « Dublin. Veux-tu bien me dire ce que tu fiches à Dublin. » Hum, je sais pas, la même chose que toi peut être ? Pauvre mec. Pour un peu j'aurais eu pitié de lui. J'adressais un regard au barman. « Une vodka orange. » Et si tu vérifies ma carte d'identité je te rentres ta bouteille à un endroit difficile. Le tout avec un sourire ironique et ça passe sans problème. J'adressais à nouveau mon regard parfait à Darcy. « Ne me dis pas que je te manquais, je serais trop ravi. » Toi non, je te remercie. « Si j'avais su que tu étais là j'aurais ramener le stock de fringues que je garde pour les SDF. Tu pues l'alcool mec. » Et tac, ça s'était dis. « Non, je suis venu chercher la jolie blonde que l'on m'a enlevé. Et aussi faire deux ou trois affaires en villes mais bon ça... » Non, je n'allais pas lui raconter l'histoire de Caroll-Ann. D'une parce que je n'avais pas envie de donner à ce naze une occasion de se foutre de moi, mais encore plus parce que je savais que par vengeance ma petite amie pouvais aller très loin. Le barman posa mon verre devant moi. « A ta santé mec. » Plein d'ironie non ? Dire ça à un mec déjà à moitié bourré ne l'encourage qu'à boire plus... Comme si j'avais quelque chose à foutre de Darcy. La serveuse était canon et y'avais deux ou trois jolies filles un peu plus loin. Je trouverais sans doute à mon goût et c'était bien suffisant. Je n'allais quand même pas m'embarrasser avec Darcy. Même si... Une seconde, il était quand même pas mal ce mec. Ouais, je tournais mal moi... J'avais arrêté les mecs depuis pas mal de temps. En même temps, j'avais commencé avec une putain de connerie. Un mec, un jeune canon, m'avait pris en stop en me demandant si je n'avais pas peur de monter avec des inconnus. Et en bon abruti j'avais tout bêtement sorti « Mieux vaut se taper 20centimètres dans le cul que 20kilomètres à pied ! » J'ai besoin d'épiloguer où vous avez saisi la suite ? Ouais, il était loin le temps où je faisais encore des conneries comme ça. Le lycée... la plus belle époque d'une vie si vous voulez mon avis. On pouvait coucher avec n'importe qui sans que les gens ne vous en tienne rigueur. Les filles étaient plus connes à cette époque là aussi. Maintenant on était adulte... La vie craint en faites.

Encore une putain de réflexion. Je descendis ma vodka cul-sec et en redemandais une autre. Après tout, on ne vis qu'une fois non ? Mon regard se reporta sur Darcy. Il était dans un état pitoyable... « Qu'est-ce qui te fous dans un état pareil ? Ta copine t'as largué ? T'en retrouveras une autre mec, sérieux. »Et c'est moi qui dis ça ? Bordel, tuez moi ! J'étais complètement déprimé par le départ de ma copine pour Dublin et j'étais en train de dire à Darcy qu'il s'en retrouverait une nouvelle sans problème. Deux choses : d'un je disais je contraire de ce que je faisais, et de deux je me montrais aimable avec Darcy. Note personnelle : penser à faire un bilan de santé complet très prochainement. « La suivante est pour moi » ajoutais-je en direction du barman qui apportait une nouvelle tournée. Il nous surveillais du coin de l'œil. Va te faire connard. On était jeunes, beaux, riches et puissants. Il n'avait rien à dire. Si il essayait, c'était foutu. Soit il se retrouvait avec un procès, soit avec une réputation pour son bar. Qui voulait que ça lui arrive après tout ? Pas un mec cherchant à attirer tout le beau monde des jeunes de Dublin.

Bref, c'est beau les Lundis soir, non ? Avec un peu de chance y'aurais du sianur dans mon verre. Je suis largement volontaire pour tester. Cul-sec. Apparemment non. Vie de merde.
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Darcy J. Orwell

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MessageSujet: Re: Fuck you, let's go. [PV- Mon amùûr]   Fuck you, let's go. [PV- Mon amùûr] EmptyJeu 29 Juil - 1:03

    Allez, je vais vous amuser un peu en vous commémorant les meilleurs souvenirs de mon enfance et de mon adolescence. Je sais ce que vous vous dites, ça a dû être le luxe et la totale partouze à chaque instant, mais vous vous mettez le doigt dans l'oeil jusqu'aux coude. Mon père était un espèce de dingue du cinéma, ce qui ne surprendra personne, qui savait littéralement parler le langage des caméras à défaut de savoir s'exprimer à peu près normalement avec les autres êtres humains qui constituaient sa vie. J'ignore d'ailleurs ce qu'il a bien pu voir en ma mère, cette espèce de dingue hystérique et extravagante qui m'a sans doute refilé un goût certain du style mine de rien. Elle était une actrice minable ma mère, vous devinerez pas où est-ce qu'ils se sont rencontrés avec mon père. Jolie, séduisante, un peu «pute», mais c'est tout parce que du côté du talent, je ne l'ai jamais vraiment remarqué. Le plus marrant, c'est qu'ils n'ont jamais été mariés et que je ne suis pas même certains qu'ils ont déjà été amoureux, c'était plus pour l'image et ce genre de choses. Bien sûr quand on est gosse, on ne pige pas tellement pourquoi est-ce qu'on ne voit sa mère qu'une fois par mois et pourquoi est-ce qu'elle est toujours accompagnée d'un type aussi déluré qu'elle lorsqu'elle fait apparition de politesse durant cinq minutes. J'ai toujours trouvé naturel que mes parents ne soient que des amis, sans le trouver tout autant lorsque j'ai réalisé vers l'âge de quinze ans que j'étais un peu ce qu'on pourrait appeler une assurance-vie, je ne sais pas. Ma mère est une femme ambitieuse et ridicule si vous voulez mon avis, c'était bien entendu une occasion en or de donner un fils à un homme qui avait de quoi sous la cravate, de quoi assurer ses extravagances pour une vie ou deux ! Mon père, lui, je crois qu'il a toujours voulu un fils, mais qu'aimer une femme pour le reste de ses jours, c'était pas tellement son truc. Il avait déjà le cinéma dans sa vie, il n'avait plus vraiment le temps pour autre chose. C'est donc ça qui m'a poussé à vivre entouré de domestiques durant au moins les douze premières années de ma vie, dans un palace à Londres. Mon père allait et venait au gré de ses horaires de cinéaste - dieu seul sait que le cinéma, ça remplace la vie ! - et ma mère faisait parfois acte de présence lorsqu'elle n'était pas sur la drogue, l'alcool ou en pleine orgie. Je sais, l'image me dégoûte aussi, ne vous en faites pas. Je ne manquais de rien par contre, et mine de rien, je savais que mon père m'aimait. Je suppose que c'est ce voulaient dire les chèques je trouvais sur ma commode parfois lorsqu'il était passé pendant que j'étais à l'école sans pouvoir me dire bonjour, ni quoi que ce soit d'autre.

    J'aurais pu devenir le parfait exemple du vilain petit canard trop différent et trop mal aimé pour tracer son chemin dans la vie malgré la montagne de fric qui se présentait sous ses yeux. J'aurais aussi pu envoyer paraître joliment tout ce qui portait le nom d'«Orwell», mais c'est un évènement décisif s'est produit lorsque j'avais treize ans. À l'époque, mon père était déjà reconnu pour ses talents de réalisateur et on faisait appel à lui d'un peu partout à travers le monde, sans compter qu'il se spécialisait également dans l'animation, les effets visuels et la postproduction. Il avait eu besoin d'un jeune acteur sur le tournage d'une méga production américaine et en désespoir de cause, m'avait proposé à son équipe. On m'avait donc permis de manquer plusieurs mois d'école et de m'éloigner pour un temps de Londres ainsi que de ma nounou - je vous raconterai une autre fois à quel point je la détestais celle là ! - Cet instant a été une bénédiction dans ma vie et également dans celle de mon père je crois, nous sommes devenus étroitement liés à partir de ce moment là. C'est quelque chose qui m'a toujours échappé, moi qui comme gosse de treize ans, ne pensait être qu'un vulgaire accessoire dans la vie de mon paternel. À ce moment là, je suis devenu son fils, son ami, son collaborateur. Ah, bien sûr, je suis aussi devenu acteur. Mais tout cela pour quoi ?, vous demandez-vous, eh bien parce que c'est la base d'absolument toute ma vie. Le cinéma est à la base de toute ma vie, le cinéma a même sauvé ma relation avec mon père qui aurait pu être le plus grand désastre de tous les temps. C'est ce hasard qui a provoqué tout ce qu'est ma vie à présent, tout ce qu'elle a été depuis. C'est à cause de cette collaboration avec mon père que j'ai été durant un temps photographe de plateau, que j'ai rencontré Ludwig, que je me suis fait un nom, que j'ai également connu Narcisse. Seigneur, vous ai-je dit à quel point je déteste ce prénom ? Narcisse était le fils d'un ami de mon type, bien que je n'ai jamais vraiment compris ce qu'ils avaient en commun. Amis ? Je n'en sais rien, mon père était somme toute un homme naïf et il n'a jamais vraiment su comprendre les gens. À ses yeux, ils n'étaient tous que des personnages en train de jouer un scénario et j'avoue que c'est embêtant, quoi que ça aurait dû le forcer à se rendre compte qu'il n'avait pas de vrai ami en Kostas, mais cela dit, ça ne me regarde pas. Enfin, ça ne m'aurait pas regardé si je n'avais pas eu à supporter son crétin de rejeton durant le trois-quart de ma vie ! Je me souviens encore de quand j'ai fait la connaissance de Narcisse. Nous avions quinze ou seize ans, nous avions déjà tous deux l'égo gonflé. « Il se peut que tu le revois souvent, Darcy, les amis ne sont jamais trop précieux en ce bas monde. » m'avait alors dit mon père, je m'en souviens très bien, avec ce ton rêveur et détaché qu'il avait les rares fois où il sortait de son monde imaginaire. Mon pauvre père, quel idiot quand même.

    Ma mère était également revenue dans le décor à un certain moment, j'avais dix-sept ans. Elle est restée avec mon père et moi pendant près de deux ans. Je n'étais plus si naïf pour ne pas croire qu'il n'y avait pas anguille sous roche, mais je n'ai jamais eu envie de comprendre ce qui l'a poussée à venir ou à repartir. Tout ce que je peux vous dire, c'est que je n'ai jamais eu à voir Narcisse aussi souvent qu'à ce moment là, son père étant étrangement toujours à la maison avec son gosse quand le mien n'était pas là pendant plusieurs jours. Primo, j'ai détesté partager ma chambre avec ce crétin, secundo, j'ai envie de me tirer une balle rien que de penser que son père et ma mère ont dû s'envoyer en l'air une tonne de fois pendant que nous étions en train de nous faire la gueule, obligés à nous fréquenter pour leur faire plaisir. Je me souviens bien de ces moments là. Narcisse et moi sortions en ville, mais nous ne restions pas ensemble bien sûr. Je n'avais aucune envie d'être associé à lui, tout comme lui pas plus à moi. Dieu merci, nous nous entendions au moins sur ce point là. Je me souviens d'ailleurs aussi que c'est à cette époque que je sortais avec des mecs. Il y avait déjà eu Ludwig, mais personne n'avait été au courant. C'est après que j'ai commencé à m'afficher sans tellement de discrétion aux bras de charmants jeunes hommes. Je me rappellerai toujours de ma mère, en rentrant un soir, qui me disait « Écoute Darcy, je comprend ce que ça fait de vouloir tester ses limites, je vois des femmes moi-même à l'occasion, mais comprends que cela peut être dérangeant pour la réputation de ton père. » J'ai voulu mourir, c'est sans doute à partir de ce moment là que j'ai détesté ma mère. La réputation de mon père, de toute façon, elle n'en avait rien à battre cette pauvre conne.

    Et qu'est-ce qui a changé depuis ce temps là ? Mon père s'est écrasé le nez dans un vol d'avion, défaillance technique. J'avoue que je n'étais plus aussi proche de lui à ce moment là, surtout parce que j'avais un peu délaissé notre passion commune du cinéma pour vivre une vie de débauché à Londres, mais je l'aimais tout de même avec toute la sincérité dont un fils est capable envers son père. Ma mère ne m'a jamais contacté, je ne l'ai même pas vue aux funérailles. Vous savez quoi ? J'en ai rien à battre moi non plus, mais je suis tout de même dans un bar un lundi soir. C'est le hasard qui fait mal les choses, parce que franchement, y'a déjà assez de mal à déprimer tout seul, pourquoi en ajouter avec sa tronche parfaite de parfait crétin à Narcisse ? C'est peut-être comme l'accomplissement, l'aboutissement ultime de ce non-sens de ma vie, qu'en pensez-vous ? Et il faut que j'endure ses sarcasmes en plus. J'ai pas envie, j'en ai même pas la force. Juste parce que mon père croyait que son père était un chic type, j'ai encore plus envie de lui exploser la tête et/ou les couilles à ce minable. Je ne sais pas si c'est ça l'esprit de vengeance, mais peu importe le nom que ça a, ça me titille grave.

    « Si j'avais su que tu étais là j'aurais ramener le stock de fringues que je garde pour les SDF. Tu pues l'alcool mec. » Ah Narcisse, tu n'as pas changé d'un poil, mon ami ! Toujours aussi con, toujours aussi chiant. « Non, je suis venu chercher la jolie blonde que l'on m'a enlevé. Et aussi faire deux ou trois affaires en villes mais bon ça... » Ah bon, depuis quand est-ce que tu t'inquiètes des gens au point de te déplacer comme ça à travers le globe pour venir les récupérer ? Faut-il donc comprendre que le grand Narcisse Kostas est capable de sentiments humains ? On dirait de toute façon que ce n'est le cas de personne dans ce bas monde, alors si Narcisse est le premier à faire exception à la règle, c'est le temps de faire un suicide collectif. La fin du monde est proche. « Une copine, tiens donc. » Voyez-vous, je ne suis pas moins pathétique parce qu'il a amené ses fesses au même bar que moi, même si j'essaie, ça ne mène à rien, je suis épuisé de tout ça. Il n'est pas arrivé le jour où j'aurais envie de me montrer sympathique avec lui, mais je n'ai même pas l'énergie de m'arracher à mes verres d'alcool, aucune chance que je lui tienne tête avec brio. Je me sens complètement vide, aucun mot ne me vient, rien. Niet.

    « Qu'est-ce qui te fous dans un état pareil ? Ta copine t'as largué ? T'en retrouveras une autre mec, sérieux. » Putain, il fait une obsession sur les copines qui larguent ou quoi ? Il faut croire que son histoire l'a véritablement traumatisé, je pense bien que c'est la première fois que ce type dit quelque chose de passablement gentil. Je l'observe avec un sourcil froncé, incapable de déterminer s'il est en train de se foutre de ma gueule ou s'il le pense vraiment. Je suppose qu'étant lui-même touché par ce dont il s'imagine que je vis, il ne peut pas se résoudre à se moquer de moi cette fois. Ce serait trop facile de le lui rendre ensuite, il n'est pas si con quand même. « Je sais bien que tu voudrais que tout le monde se soit fait largué par sa copine puisque c'est ton cas, mais non, le monde ne tourne pas autours de toi. » Dis-je tout simplement, blasé et irrité. Je n'ai pas envie de me taper la conversation avec lui, on n'a rien à se dire depuis longtemps. En fait, quand j'y pense, ça a toujours été comme ça entre nous. « Je fais pas dans les filles, t'étais pas au courant ? » Au courant ou quoi, qu'est-ce qu'il en a à faire de toute manière. Il n'a jamais porté beaucoup d'intérêt à ce que faisait Narcisse en dehors de ces fois où ils se défiaient tous les deux en silence. Cette compétition ne l'a jamais vraiment motivé, c'est seulement qu'il ne peut pas non plus accepter de perdre la face devant ce... crétin ! « On aura tout vu, Narcisse Kostas, amoureux. Qui est la chanceuse ? Attends, je suppose par contre que si elle t'a largué, elle ne devait pas se croire si chanceuse. Mais bien sûr, j'y connais rien aux femmes, je te laisse les comprendre toi même. »
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