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 PATATRAS!

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Eden B. Austen
PADAWAN
Eden B. Austen



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MessageSujet: PATATRAS!   PATATRAS! EmptyLun 14 Juin - 5:25

On dit souvent que l’on est mieux seule que mal accompagnée. Etrangement, cela me convenait. J’étais seule presque tout le temps et cela ne me gênait pas. J’avais mes chiens et mon chat. Je travaillais beaucoup et j’estimai que je n’avais pas besoin de quelqu’un pour me dicter comment mener ma vie. Alors pourquoi ressentais-je un vide en moi ? Je disais que je n’avais personne à aimer et que je m’en fichais ? Ce que je pouvais être étrange ! Rapidement, je me levais et sortis de mon lit en donnant un grand coup de poing sur ma chaine pour pouvoir m’habiller. Parfait, les Plasticines résonnaient dans la chambre. Ravie, je me contemplai dans la glace. Mon reflet était vraiment pitoyable et dire qu’aujourd’hui, je devais à tout prix être présentable parce que je devais faire un doublage pour une grosse production. Simple ? Non, pas tellement. Je devais me mettre dans la peau d’une petite fille fascinée par les insectes. Ce n’est pas pour autant que j’allais me pointer avec des antennes d’abeille sur ma tête.

« Let’s Dance. »


A reculons et en remuant du popotin, je traversais ma chambre qui me menait à la salle de bain et fis couler une douche. Pendant que j’étais sous l’eau. Barcelona fut remplacé par Kids des MGMT et je me mis à chanter avec eux même Time To Pretend était vraiment ma préférée. C’était une chanson qui me berçait vraiment et qui m’empêchait de sombrer comme Unintended de Muse. J’aimais beaucoup ce groupe également mais je ne me voyais pas écouter cette chanson à longueur de journée sans avoir envie de me jeter par la fenêtre. C’était comme quand j’écoutais du Radiohead. Mais je devais écouter de la musique quand j’étais sous la douche. C’était une drôle de manie mais mes voisins savaient quand je prenais ma douche au moins. En vitesse, je sortis de la douche et m’habillai. Je n’étais pas en avance. Je sautais dans un pantalon, mis un débardeur, un élastique dans les cheveux et un coup de brosse à dents et j’étais prête. Attachant mon chien et mettant mes baskets, je décidai de partir courir.

Les rues n’étaient pas bondées à cette heure si matinale et je me mis à courir à toute vitesse avec mon iPod sur les oreilles. Plusieurs chansons se bousculèrent dans mes oreilles et je me laissais emportée par tout cela. Mon chien courait aussi vite que moi et j’aimais vraiment cette bestiole parce qu’il m’aidait à entretenir ma ligne. J’aurai du cependant mettre mes rollers. Car mes rollers pouvaient me faire encore aller plus vite. J’aimais ce sentiment de vitesse, d’adrénaline. Sauf que cette fois là, je ne vis pas un garçon qui était en plein milieu de la rue. Mais bouge, dégages ! Et non, il restait là. Et PAF ! Je me retrouvai les quatre fers en l’air avec mon chien qui aboyait après l’inconnu. J’essayai de le retenir mais il était énorme et lui hurlai dessus.

- Je suis désolée. Mon chien peut être incontrôlable. C’est un golden retriever voyez-vous, ils sont assez capricieux et aiment jouer. Mais il n’est pas méchant.

Je tentais de rassurer l’inconnu mais visiblement, cela n’était pas gagné !
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Adam McLachley

Adam McLachley



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MessageSujet: Re: PATATRAS!   PATATRAS! EmptyLun 14 Juin - 21:22

La bande son de Titanic me réveilla, la voix de Céline Dion poussée dans les aigus m'horripila, d'un bond je sautais sur la télécommande pour arrêter le supplice. J'avais regardé le film trois fois de suite avant de m'endormir, et il tournait en boucle depuis. Que faire-aujourd'hui ? Peut-être irais-je en cours, cela faisait bien deux semaines que je ne les avais pas honorés de ma présence. Je me levai maladroitement, tâtonnai sur la table à la recherche d'un verre de whisky, renversai deux ou trois objets non identifiés, vidai le fond du verre d'une traite et, l'esprit enfin clair, ouvrai les volets. La pièce était maintenant baignée de lumière, ce qui me permit d'attraper sans trop de mal des vêtements par terre, n'importe lesquels. Avant de partir je failli oublier mon chapeau, mais plus de peur que de mal, je l'attrapai au vol, jetai un coup d'oeil rapide à ma montre, tellement rapide que je n'eus pas le temps de lire l'heure, et sorti.

J'étais sobre aujourd'hui, je n'avais pas bu depuis vingt quatre heures, ce qui était rare. Tellement rare, que j'eus l'impression de n'avoir jamais vu la rue comme ça. Tout me semblait paisible, l'air était frais et les gens marchaient sans bruit, je n'entendais pas non plus les voitures qui semblaient survoler la route. Je me sentais terriblement bien, aujourd'hui serait une bonne journée, il n'y avait aucun doute. Le ciel était d'un bleu parfait, aucun nuage ne venait le troubler, semer le trouble dans nos esprits, il était rare à Dublin d'avoir la certitude qu'il ne pleuvra pas. Je m'arrêtai, ouvrait grand les bras et regardai vers le ciel pour laisser mon visage blafard s'imprégner des tièdes rayons du soleil. Je fermais les yeux de plaisir, savourant chaque seconde de cette précieuse chaleur. Mon corps entier se réchauffait, rien ne pouvait troubler cette intense sensation de bien être qui m'absorbait.

Évidemment toutes les bonnes choses ont une fin et la réalité ne tarda pas de me rappeler à l'ordre, nous étions à Dublin, et à Dublin il n'est pas bon de rester trop longtemps au milieu de la rue. Un énorme chien s'était littéralement jeté sur moi, avec son air benêt propre aux chiens, il ne cessait d'ouvrir grand sa gueule pour en sortir des aboiements agaçants, ce qui me rappela vaguement Céline Dion dans Titanic. Et, au bout d'une laisse (trop fine pour retenir un si gros paquet de muscles, si vous voulez mon avis) se tenait une frêle jeune fille (elle aussi, trop fine pour le retenir) qui peinait pour se remettre sur pieds.

« Quand on n'est pas capable de contrôler un chien comme ça, on n'en prend pas. » dis-je, sans même lui adresser un regard, essayant de me débarrasser du cleps qui ne cessait d'aboyer.

Voilà, j'étais de mauvaise humeur, et c'était leur faute. Mes bonnes résolutions étaient ruinées, et elles ne reviendront jamais. Misère. J'adressai une grimace pleine de mépris à la bête, histoire de lui montrer qui est le plus fort.


Dernière édition par Adam McLachley le Dim 20 Juin - 18:55, édité 2 fois
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Eden B. Austen
PADAWAN
Eden B. Austen



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MessageSujet: Re: PATATRAS!   PATATRAS! EmptyJeu 17 Juin - 2:27

Son ton était dur et autoritaire, j’en tressaillis. Cependant, je n’arrivai à partir. Je me voyais redevable envers ce jeune homme auquel je venais de gâcher la matinée. Mon chien tirait dans tous les sens et j’avais de plus en plus de mal à le contrôler mais j’y arrivai cependant. Mes mains me brulaient et je voulais juste courir alors pourquoi je m’attardai auprès de ce garçon qui ne voulait pas de me parler. Peut-être parce que plus tu me rejetais, plus je voulais les aider. Visiblement, il n’aimait pas les animaux. Comment pouvait-on ne pas aimer les animaux ? Eux si naïfs, si fragiles que même le plus con de la planète possédait un chien. Qui serait surement à son image.

Je m’attardai sur son visage. Il n’avait pas l’air méchant mais quelque chose de méprisant trônait dans son regard. C’était un regard dur, froid, un regard qui vous disait « ne me faites pas chier » et je baissai les yeux devant tant de méchanceté. Comment pouvait-on détester les gens à ce point-là ? Toute son animosité se faisait ressentir et je voulais partir mais mon chien ne voulait pas bouger. Il était comme fasciné par ce gay refoulé. Pour porter un chapeau, il fallait être gay, c’est certain. C’est dommage, il avait l’air si beau pourtant. Je fis un semblant de sourire avant de répondre.

- Vous savez, les bêtes ne sont pas si crétines que l’on peut le penser. Si mon énorme chien est venu vous saluer c’est qu’il a ressenti un sentiment en vous qui le laissait perplexe.

Mon ton n’avait pas été froid, ni cassant. J’avais été au contraire très douce envers ce jeune homme visiblement perturbée mais il me faisait peur. Il y avait quelque chose de dangereux en lui. Je déglutis péniblement et voulus m’en aller quand je laissai échapper un cri de souffrance. Je m’étais fait mal à la cheville comme une imbécile. Génial, j’allais devoir demander à cet énergumène s’il voulait bien me déposer à l’hopital. De mieux en mieux ma chère Eden, tu n’es qu’une imbécile !

- Excusez-moi, j’ai un petit problème, demandai-je timidement, je me suis faite mal à la cheville. Est-ce que vous pourriez m’emmener aux urgences ou appeler les secours s’il vous plait ?

Je ne sais pas pourquoi mais je sentais qu’il allait m’envoyer balader. S’il faisait ça, je lui en mettais. Il n’y avait pas de raison !
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Adam McLachley

Adam McLachley



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MessageSujet: Re: PATATRAS!   PATATRAS! EmptyDim 20 Juin - 20:06

Je n'avais pas besoin de voir cette fille pour savoir qu'elle m'agaçait. Le son de sa voix m'insupportait déjà. Ce timbre lisse, cette politesse retenue et les mots bien choisis, tout ça était propre aux filles. Mais sa voix inspirait également la sympathie, une joie de vivre non dissimulée, ce qui eu un effet rédhibitoire sur moi. Son chien aboyait toujours et je dus retenir mon envie de lui mettre mon pied au cul. Après tout, ce n'était pas sa faute au chien, s'il n'était pas intelligent.

« Ne le surestimez pas trop, votre clébard. Si vous voulez mon avis, il a simplement du sentir l'odeur de mon chat sur mes vêtements. Ce qu'il ne comprend pas, c'est que mon chat est chez moi et que c'est simplement son odeur qu'il ressent et qui l'énerve. Rien de plus. »

Tout en exposant mon point de vue, qui, d'ailleurs, était le plus probable, je me retournais vers la fille. Elle était mignonne, rien de plus qui aurait pu me forcer à lui accorder d'avantage d'intérêt. Le genre de personne que je croise et ne remarque pas. Je me surpris à me demander quel était mon genre de filles, mais je ne trouvais pas de réponse. C'était simplement parce qu'il n'y en avait pas. J'avais l'habitude de me trouver une fille quand je le voulais, il suffisait d'aller à n'importe quelle soirée d'étudiants issus de la bonne société, il y avait toujours de la bouffe, de l'alcool et de la drogue financés par le porte monnaie de papa, et surtout plein de minettes à la recherche du grand amour, du vrai, prêtes à arracher leur robe gucci au premier qui le leur demanderait. Une fois fini, je les oubliais, parce qu'il n'y avait rien de mieux à faire.
Deux étudiants passaient à côté de nous, ce qui me rappela que j'avais prévu de faire une apparition en cours. Cette fille m'avait retardé, et maintenant je n'avais plus envie d'y aller. Comme s'il ne suffisait pas qu'elle m'ait gâché la journée, cette idiote s'était fait mal et me demandait de l'emmener aux urgences.

« Regardez moi : est ce que j'ai l'air de faire parti de l'armée du salut ? Si vous n'êtes pas fichue de faire attention à ce que vous faîtes, c'est pas mon problème. Démerdez vous toute seule. J'ai d'autres choses à faire. »

Evidemment, je n'avais rien à faire. D'ailleurs je ne savais pas comment j'allais tuer le temps aujourd'hui. J'irai sûrement boire un verre ou deux au bar.
Tandis que je laissais aller mes pensées et faisais demi tour, j'entendis le chien aboyer de plus belle. Peut-être était-ce ma mauvaise conscience qui me poussait à croire que ces aboiements m'étaient destinés comme des reproches ininterrompus. Il fallait que j'aide cette fille, et ensuite je serais tranquille. Voilà, je devais faire ça.

« Bon, d'accord. Ca va, tais toi, maintenant. » dis-je à l'adresse du chien. Quand je me retournai, la fille me parut différente. Il y avait presque quelque chose d'attendrissant dans cette scène. Je me mis à rire de mes propres divagations : une fille ne pouvait être attendrissante. C'était génétiquement impossible, incompatible.

« L'ennui c'est que j'ai pas de téléphone. Alors, si vous voulez, vous pouvez vous appuyer sur moi et on marchera jusqu'à l'hôpital. De toute façon, j'suis sûr que vous exagérez. Vous avez pas vraiment le choix, hin. »

Cet excès de gentillesse de ma propre part m'étonnait. Ma mauvaise conscience ne se manifestait que rarement, mais toujours au mauvais moment.
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Eden B. Austen
PADAWAN
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MessageSujet: Re: PATATRAS!   PATATRAS! EmptySam 3 Juil - 19:20

    Mon chien n’arrêtait pas d’aboyer, j’avais du mal à le tenir. En plus, je devais aller travailler et je n’étais pas en avance si en plus je devais retourner à l’hôpital. Comment allais-je faire ? Je devais doubler un dessin animé, voir pour une cascade, emmener mon chien chez le vétérinaire et voir William pour cette stupide soirée à laquelle je devais l’emmener ou le ramener puisqu’il serait complètement saoul. J’étais assise par terre et je me massais la cheville qui était complètement enflée. J’étais royalement dans la merde. Mais je pouvais toujours aller à l’hôpital appeler William pour lui parler là-haut, lui demander d’emmener mon chien au vétérinaire pendant que je courrais - avec une cheville foulée - au studio d’enregistrement.

    « Vous êtes aussi sympathique qu’une porte de prison, déclarai-je en riant avant de raccourcir la laisse de mon chien. Ça suffit maintenant, callate! »

    Mon chien tira un grand coup et me fit tomber par terre. Nom de dieu, pourquoi avais-je pris Brutus pour aller me promener ? J’avais trente-cinq animaux à l’appartement - pas trente cinq mais environ - et prenais le chien le plus incontrôlable qui sois. Le chien remua de la queue et m’en mis un coup dans la figure. J’essayai de me relever mais je n’y arrivais pas. Nom de dieu, comment allais-je faire avec ce chien qui passait son temps à aboyer, un mec qui ne voulait même pas m’aider pourtant pas trop moche même si son avatar n’était pas mise en valeur par ce stupide accoutrement qu’il avait.

    « Je vous remercie bien de vouloir m’aider. Je ne suis pas si maladroite d’ordinaire. »

    Je me relevai et posai lentement et doucement ma main sur mon épaule avant d’essayer de me mettre à marcher mais mon pied refusait de se lever. Je faillis laisser échapper un cri mais rien ne vint. Je retins mes larmes et manquai d’enfoncer mes ongles dans l’épaule du garçon avant de finalement prendre mon courage à deux mains et me mettre à marcher. J’avais l’habitude de tomber, je ne tombai pas de bien haut pourtant car je n’étais pas grande. Mon chien se calma et avanca docilement devant nous. Soudain, je me décidai à me présenter comme il fallait, après tout, il m’aidait, il devait au moins savoir mon nom.

    « Au fait je m’appelle Eden, Eden Austen, lui c’est Brutus et vous ? »

    Je me tournai vers lui et lui souris avant de me concentrer de nouveau vers ma route. Je ne tenais pas vraiment à me casser autre chose aujourd’hui…
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Adam McLachley

Adam McLachley



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MessageSujet: Re: PATATRAS!   PATATRAS! EmptyLun 9 Aoû - 18:58

Je n'avais jamais aidé personne, et je fus surpris de constater que . . . cela ne me faisait rien. Non, au contraire, ça m'emmerdait. Mais maintenant que je m'étais engagé à aider cette fille, je ne pouvais me résoudre à la planter ici. J'étais peut-être insensible, mais pas méchant. J'osais espérer qu'elle se taise jusqu'à ce que nous arrivions à l'hôpital mais mon espoir fut de courte durée. Se sentait-elle obligée de se présenter, comme si, sérieusement, j'en avais quelque chose à faire ?

« Ah... parce que ça a un prénom, ça. » dis-je en désignant le clébard qui marchait tranquillement -il était temps- devant nous. « Moi c'est Melta, Melta Dtesfesses. »

J'avais toujours eu un sens de l'humour qui laissait à désirer, mais tant qu'il me faisait rire, c'était le principal. Je priais intérieurement pour que cela l'aie vexé assez longtemps pour que nous ayons le temps d'arriver sans qu'elle ne se sentit forcée d'ouvrir la bouche. J'acceptais déjà qu'elle s'appuie sur moi en y mettant tout son poids (j'étais sûr qu'elle le faisait exprès), qu'elle s'estime heureuse. Ce n'était pas le genre de la maison.
Une goutte de pluie se hasarda à me couler sur la nuque, et vint m'arracher de mon amertume. Je levais les yeux au ciel : le temps commençait sérieusement à se couvrir. A l'allure où nous marchions, -et nous avancions trèèèès lentement-, nous nous prendrions une saucée d'ici peu de temps. Je détestais la pluie, elle me mettait de pire humeur qu'à l'habitude. Tout devient fade quand il pleut, la grisaille et la morosité s'installent dans toute la ville et seules quelques silhouettes courageuses, cachées sous un quelconque parapluie noir courent sur les trottoirs. La pluie était propice à la mélancolie, et il ne se passait pas une fois sans que je ne me perdis dans les pensées les plus sombres, appuyé contre la fenêtre. Les gouttes d'eau font la course et à peine la gagnante atteint le rebord de la vitre qu'une autre la rejoint.
Et pourtant aujourd'hui, tout me prédisait une belle journée. A croire que c'était trop demander, qu'on me foute la paix.
J'en avais presque oublié la fille, et fut étonné qu'elle ne se soit pas encore plaint. Nous marchions peut-être depuis cinq minutes.

« Ca fait mal, hin ? Moi, j'ai rien senti. » ricanai-je. « Faudrait peut-être forcer le pas, ou on sera obligés de s'arrêter bientôt. »

Et m'arrêter, je ne le voulais pas. Autant en finir au plus vite qu'être coincé je ne sais combien de temps avec elle. Il commençait déjà à faire froid et j'eus pitié de la voir en débardeur.

« Bon heu, comment c'est, ... a ouais, Eden. Si jamais vous avez froid, prenez ma veste. Plus vous serez dans de bonnes dispositions, plus vite on pourra avancer. »dis-je brusquement, en lui tendant ma veste.

Oui, je sais, mon bon coeur me perdra, inutile de le dire.
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